Grandes cultures. En 2022-2023, les cours mondiaux restent élevés mais la décrue s’installe|Agreste, la statistique agricole
En 2022-2023, dans un contexte de poursuite de la guerre en Ukraine, de baisse des récoltes céréalières mondiales, surtout de maïs, et de consommation soutenue, les cours mondiaux et français progressent par rapport à ceux du début de la campagne 2021-2022. Cependant, au premier semestre 2023 ils se détendent, sous l’effet de la forte présence des céréales russes, de la mise en place du corridor en mer Noire et de sa reconduction. Compte tenu d’une parité monétaire favorable, les cours français ont bénéficié d’une demande accrue de la part des pays autrefois approvisionnés par l’Ukraine. Le repli des prix du pétrole et les disponibilités mondiales abondantes en oléagineux ont pesé sur leurs cours. En 2023-2024, les productions de céréales et d’oléagineux sont attendues en hausse.