GDM

En 2022, les écarts de compétitivité entre les cinq pays européens suivis depuis 2011 par l’Ifip (France, Allemagne, Danemark, Espagne et Pays-Bas) se sont resserrés.

Les composés du cuivre sont couramment employés comme fongicides en agriculture conventionnelle et biologique. Suite à la réapprobation européenne du cuivre comme substance active phytopharmaceutique, l’Anses a évalué des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des produits pour la France. Les autorisations délivrées par l’Agence en juillet 2025 couvrent l’ensemble des principaux usages du cuivre, avec des conditions d’emploi renforcées visant à mieux protéger la santé des travailleurs agricoles et à prévenir la contamination de l’environnement. En effet, si le cuivre présente un fort intérêt en agriculture, ses effets toxiques suscitent une vigilance croissante. Parallèlement à l’examen des produits, l’Anses a mené une expertise scientifique sur les impacts socio-économiques d’une éventuelle restriction des emplois de cette substance. Elle y souligne la nécessité d’explorer d’autres approches que la substitution « alternative par alternative ».

La certification est très développée dans les secteurs agricole et agro-alimentaire, et les opérateurs économiques espèrent en retirer un avantage financier. Le plus souvent toutefois, la certification est requise pour simplement accéder aux marchés. Pour mieux appréhender l’écosystème de la certification, et notamment son coût, le CGAAER a été chargé d’une mission visant à identifier des voies et moyens permettant de l’optimiser.

L’évolution de la place de l’élevage de ruminants au sein de l’agriculture française est complexe. De 2000 à 2023, on compte toujours quasiment 13 millions d'hectares de prairies malgré une baisse significative du cheptel herbivore (de plus de 20%). Ce paradoxe est d’origine multifactorielle et résulte de tendances régionales contradictoires: baisse des prairies dans le Nord-Ouest laitier, augmentation apparente ailleurs (confusion avec la jachère, extensification voire déprise). Ce n’est pas un bon signal pour les prairies dont la définition et les rôles sont brouillés. Les différentes filières évoluent différemment : restructuration de l’élevage laitier bovin et différenciation avec l’agriculture biologique et les indications géographiques. décapitalisation avec extensification de l’élevage allaitant bovin, attractivité du secteur ovin-caprin avec expansion géographique en ovins lait et animation par la transformation fermière en caprin, mais poursuite de la baisse de production en ovins viande.

Des débats sont en cours pour autoriser au sein de l’Union européenne la culture de ces variétés OGM. Scientifiques et citoyens s’inquiètent des effets du futur cadre réglementaire.

Vous n'avez pas pu assister à l'un des webinaires nationaux INOSYS Réseaux d'élevage proposés ce dernier semestre ? Cet article récapitule les liens vers les replays et diaporamas des 5 webinaires nationaux organisés par les équipes ...

Les guides de culture sont gratuits. Pour télécharger le guide colza 2025, connectez-vous à votre compte, puis cliquez dans l’onglet « Pièces jointes » pour enregistrer le guide sous-format PDF. La v

Les effets des pesticides sur la santé des agriculteurs ont été constatés dès la fin du XIXᵉ siècle. Depuis, un lien clair a été établi entre ces produits et certains cancers plus fréquents dans la profession.

Certaines mesures du « plan loup » aggravent les conflits d’usage sur le territoire. Au-delà de la question emblématique du tir du loup, celle des chiens de protection est centrale.

L'agriculture doit faire face à des risques climatiques, sanitaires et environnementaux qui peuvent avoir des conséquences sur la viabilité des exploitations. Ainsi, accompagner les agriculteurs vers une meilleure gestion des risques permet d’accroître la résilience de leurs exploitations et de minimiser les impacts, notamment économiques, de ces risques.

La revue française de la recherche en viandes et produits carnés

Les comptes nationaux provisoires de l'agriculture en 2024

En 2024, d’après les estimations du compte provisoire de l’agriculture, la production agricole baisse de 8,8 % : la retombée des prix s’accompagne d’une réduction en volume.La production vég

En 2024, la production agricole en France recule nettement en valeur, prolongeant la baisse amorcée en 2023. La plupart des régions sont concernées, en raison d’un repli des prix, souvent associé à une diminution des volumes. La baisse de la production agricole en 2024 s’explique principalement par un repli de la production végétale, avec une diminution conjuguée des volumes et des prix. Les conditions météorologiques défavorables de l’année 2024, caractérisées par un excès d’eau, ont fortement pénalisé les rendements en grandes cultures et en viticulture. Elles conduisent à de très fortes baisses en volume dans certaines régions spécialisées dans ces productions : Grand Est, Centre-Val de Loire, Bourgogne‑Franche-Comté ou encore Nouvelle-Aquitaine. La production animale diminue légèrement en valeur au niveau national, mais les évolutions sont contrastées selon les régions, en fonction des spécialisations régionales. La production porcine recule en valeur dans un contexte de détente des prix, tandis que la production de volailles augmente légèrement avec la reprise des volumes. Les consommations intermédiaires reculent en valeur dans toutes les régions grâce à la baisse des prix, particulièrement marquée pour l’alimentation animale et les engrais, et bien que les volumes utilisés augmentent légèrement. Les subventions d’exploitation progressent dans neuf régions métropolitaines, notamment en raison des aides liées aux intempéries. Au total, la valeur ajoutée brute au coût des facteurs (VABCF) diminue dans dix régions sur treize, avec des baisses marquées dans les zones céréalières et viticoles.

En 2023, la France métropolitaine compte 349 600 exploitations agricoles, soit environ 40 000 de moins qu’en 2020 lors du dernier recensement. L’effectif des microexploitations s’est réduit beaucoup plus fortement que celui des autres exploitations. Ces dernières continuent de s’agrandir, avec l’augmentation des fermes de plus de 200 hectares. Elles s’appuient de plus en plus sur des travailleurs extérieurs au noyau familial et sur des prestataires de travaux externes. La part des élevages continue de reculer. Dans les départements et régions d’outre-mer, on dénombre un peu plus de 23 500 exploitations agricoles en 2023, soit environ 3 000 de moins qu’en 2020.

Au-delà du football et du café, le Brésil vit une révolution viticole : innovations, terroirs surprenants et jeunesse audacieuse redéfinissent sa production de vin.

Des travaux du haut-commissariat à la stratégie et au plan montre que seuls des changements radicaux des usages de l'eau permettront de contenir le risque de fortes tensions et de répondre aux besoins des écosystèmes en 2050, en France.

Selon une enquête menée du 22 au 26 mai 2025 par Toluna Harris Interactive pour l’Office français de la biodiversité, les Français affichent un large soutien à la police de l’environnement.

Le rôle des subventions est crucial pour assurer l’équilibre économique des exploitations. Une étude Pluriagri révèle que les exploitations des grandes cultures françaises ont bénéficié en 2023 d’un soutien par hectare...

Les tableaux principaux, présents dans cette publication, sont disponibles en téléchargement au format tableur en fichier associé. Des tableaux complémentaires, reprenant des résultats détaillés par culture et par région, sont également à disposition en téléchargement. Les chiffres présentés dans ce dossier respectent le secret statistique. Les règles de diffusion suivantes sont également appliquées : pour chaque croisement, la valeur est diffusée si le nombre d’observations est supérieur ou égal à 30 et la précision inférieure ou égale à 20 %.

Le 10 juin 2025, le ministère en charge de l'agriculture a accueilli un séminaire consacré aux « nouveaux actifs agricoles ». Il a permis de présenter les conclusions des cinq projets de recherche retenus et financés par le ministère.

Complément à la publication "Fermes du réseau DEPHY : 10 ans de résultats" pour la filière Grandes Cultures et Polyculture élevage, cette synthèse technique résume en 12 fiches les évolutions des fermes DEPHY du point de vue agronomique, économique, et environnemental.

Depuis 1980, la production agricole a été tirée par les productions végétales et les services agricoles, bien plus que par les productions animales. Entre les années 1980-1984 et 2020-2024,