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Bug-Jargal de Victor Hugo
Bug-Jargal de Victor Hugo
En 1818, l'auteur de ce livre avait seize ans et il paria qu'il écrirait un volume en quinze jours. Il fit Bug-Jargal.Résumé : C'est un roman d''aventures décrivant les péripéties de Léopold d'Auvernay, jeune officier de l''armée française, qui part pour Saint-Domingue, colonie française à l'époque, pour retrouver sa promise, fille d''un colon français, et l'épouser. Cependant la veille de son mariage les esclaves, menés par le mystérieux Bug-Jargal, se révoltent contre la domination des colons, et sa future épouse se fait enlever par un esclave, de qui Léopold pensait être l'ami. Commence ensuite pour Léopold une course-poursuite à travers l'île pour retrouver sa bien-aimée et pour assouvir sa vengeance...
Bug-Jargal de Victor Hugo
Quatrevingt-Treize de Victor Hugo
Quatrevingt-Treize de Victor Hugo
Résumé : Le 28 juin 1793, trois hommes étaient réunis autour d'une table dans cette arrière-chambre. Leurs chaises ne se touchaient pas ; ils étaient assis chacun à un des côtés de la table, laissant vide le quatrième. Il était environ huit heures du soir ; il faisait jour encore dans la rue, mais il faisait nuit dans l'arrière-chambre, et un quinquet accroché au plafond, luxe d'alors, éclairait la table.Quatrevingt-treize est le dernier roman de Victor Hugo. L'ouvrage connaît un succès immédiat : 8 000 exemplaires sont vendus dès les douze premiers jours. Paru en 1874, il a pour toile de fond les plus terribles années de la Révolution française : la Terreur. À l'origine, ce roman devait constituer le dernier volume d'une trilogie romanesque consacrée à la Révolution française, dont L'Homme qui rit constituerait le premier volume, mais Victor Hugo n'a pas mené ce projet jusqu'à son terme. Cette œuvre testamentaire nous prend la main, nous citoyens, et nous rappelle la naissance de notre fragile liberté, de notre fragile égalité et de notre fragile fraternité.
Quatrevingt-Treize de Victor Hugo
La bouillie de la comtesse Berthe et autres contes d'Alexandre Dumas
La bouillie de la comtesse Berthe et autres contes d'Alexandre Dumas
Résumé : Alexandre Dumas, l'auteur des Trois mousquetaires, du Comte de Monte-Christo, et de nombreux autres romans, a aussi laissé des contes à l'intention des enfants. Il a ainsi publié plusieurs recueils de contes, dont Le Père Gigogne, L'Homme aux contes et Contes pour les grands et les petits enfants.Extrait : Il faut vous dire, mes chers enfants, qu'il y avait autrefois en Allemagne une race de bons petits génies qui malheureusement a disparu depuis, dont le plus grand atteignait à peine six pouces de haut, et qui s''appelaient cobolds. Ces bons petits génies, aussi vieux que le monde, se plaisaient surtout dans les châteaux, dont les propriétaires étaient, selon le cœur de Dieu, bons eux-mêmes. Ils détestaient les méchants, les punissaient par de petites méchancetés à leur taille, tandis qu''au contraire ils protégeaient de tout leur pouvoir, qui s''étendait sur tous les éléments, ceux que leur excellent naturel rapprochait d'eux ; voilà pourquoi ces petits nains, qui, de temps immémorial, habitaient le château de Wistgaw, après avoir connu leurs pères, leurs aïeux et leurs ancêtres, affectionnaient tout particulièrement le comte Osmond, ainsi que la comtesse Berthe, et poussaient avec leur souffle bien loin de leurs domaines bénis le nuage chargé de grêle et d'éclairs
La bouillie de la comtesse Berthe et autres contes d'Alexandre Dumas
Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault
Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault
Les Contes de ma mère l'Oye est un recueil de huit contes de fées de Charles Perrault paru en 1697, sous le titre Histoires ou contes du temps passé, avec des moralités, avec cet autre titre au dos : Contes de ma mère l'Oye. L'œuvre est devenue un classique de la littérature enfantine, occultant tout le reste de la production littéraire de son auteur. Les Contes de ma mère l'Oye paraissent à une époque où, de façon éphémère, le genre des contes de fées est en vogue chez les adultes des milieux bourgeois et aristocratiques. Mais paradoxalement, aucune œuvre de ce genre n'existe pour les enfants. Seul un fonds de récits est colporté oralement par les nourrices et les bonnes d''enfants venues de la campagne pour travailler dans les villes. Il est aussi un des premiers, sinon le premier, à édulcorer les contes populaires, dont les versions d''origine sont bien plus crues.Extrait : Elle n'eut pas plus tôt pris le fuseau, que comme elle était fort vive, un peu étourdie, et que d'ailleurs l'arrêt des fées l'ordonnait ainsi, elle s'en perça la main, et tomba évanouie. La bonne vieille, bien embarrassée, crie au secours : on vient de tous côtés, on jette de l'eau au visage de la princesse, on la délace, on lui frappe dans les mains, on lui frotte les tempes avec de l'eau de la reine de Hongrie ; mais rien ne la faisait revenir. Alors le roi, qui était monté au bruit, se souvint de la prédiction des fées, et jugeant bien qu'il fallait que cela arrivât, puisque les fées l'avaient dit, fit mettre la princesse dans le plus bel appartement du palais, sur un lit en broderie d'or et d'argent. On eût dit un ange, tant elle était belle ; car son évanouissement n'avait pas ôté les couleurs vives de son teint : ses joues étaient incarnates, et ses lèvres comme du corail ; elle avait seulement les yeux fermés, mais on l'entendait respirer doucement, ce qui faisait voir qu'elle n'était pas morte. Le roi ordonna qu'on la laissât dormir en repos, jusqu'à ce que son heure de se réveiller fût venue.
Contes de ma mère l’Oye de Charles Perrault
La belle rivière de Gustave Aimard
La belle rivière de Gustave Aimard
Résumé : Le comte de Jumonville Peu de personnes le savent. Sous Louis XIV et sous Louis XV, la plus grande partie de l’Amérique du Nord appartenait à la France. Dans ces possessions se trouvait le vaste territoire connu aujourd’hui sous la dénomination de Canada, jadis nommé : Nouvelle-France. De nos mains, cette terre si riche passa dans celles des Anglais. L’Angleterre en possède actuellement une minime partie qui constitue une de ses plus riches colonies. Que si l’on cherche une cause sérieuse à cet abandon inintelligent, on n’en trouve pas. Des flots de sang ont été versés. Tant d’hommes illustres s’étaient voués à la colonisation de cette succursale de la mère patrie ! On se croyait près d’arriver à un résultat glorieux et fécond. L’indifférence coupable du gouvernement, l’odieuse jonglerie des Mississipiens, le mot mi-spirituel et antipatriotique de Voltaire, mot qui fut pris à la lettre par le peuple le plus léger de la terre, anéantirent le fruit de si héroïques efforts, de si longs travaux. Ce fut une grande perte pour la France. On se représente encore maintenant le Canada comme un pays de médiocre étendue, stérile, au climat rigoureux, inclément, mortel pour les Européens. On voit toujours ces immenses étendues de terrains, enfouies sous des neiges éternelles, parcourues par des bêtes fauves ou de féroces Indiens. Erreur qui nous a coûté cher. En deux mots, voici la vérité : À l’époque où nous étions les maîtres, la Nouvelle-France formait un triangle dont la base se trouvait au nord de la baie d’Hudson et le sommet dans le golfe du Mexique, au sud de la Nouvelle-Orléans. Or, chaque côté de ce triangle mesure au moins 3500 kilomètres et la superficie totale en est d’environ 1 200 000 kilomètres carrés, superficie onze fois plus considérable que celle de la France actuelle. Le Canada seul compte vingt-cinq mille habitants. Il en pourrait contenir le sextuple. C’est, sans contredit, le pays le plus industrieux et le plus commerçant de l’Amérique du Nord.
La belle rivière de Gustave Aimard
Jim L'indien de Gustave Aimard
Jim L'indien de Gustave Aimard
Extrait : Par une brûlante journée du mois d’août 1862, un petit steamer sillonnait paisiblement les eaux brunes du Minnesota. On pouvait voir entassés, pêle-mêle sur le pont, hommes, femmes, enfants, caisses, malles, paquets, et les mille inutilités indispensables à l’émigrant, au voyageur.Les bordages du paquebot étaient couronnés d’une galerie mouvante de têtes agitées, qui toutes se penchaient curieusement pour mieux voir la contrée nouvelle qu’on allait traverser.Dans cette foule aventureuse il y avait les types les plus variées : le spéculateur froid et calculateur dont les yeux brillaient d’admiration lorsqu’ils rencontraient la grasse prairie au riche aspect, et les splendides forêts bordant le fleuve ; le Français vif et animé ; l’Anglais au visage solennel ; le pensif et flegmatique Allemand ; l’Écossais à la mine résolue, aux vêtements bariolés de jaune ; l’Africain à peau d’ébène, une marchandise de contrebande, comme on dit maintenant ; — tous les éléments d’un monde en miniature s’agitaient dans l’étroit navire, et avec eux, passions, projets, haines, amours, vices et vertus. Sur l’avant se tenaient deux individus paraissant tout particulièrement sensibles aux beautés du glorieux paysage déployé sous leurs yeux...
Jim L'indien de Gustave Aimard
Coeur-de-Panthère de Gustave Aimard
Coeur-de-Panthère de Gustave Aimard
Extrait : L'audacieux espion s'avança donc hardiment, rampant à la manière Indienne, invisible, silencieux, rapide comme un démon de la nuit. Partout la nuit noire ! Au travers d''un volet mal joint, au rez-de-chaussée, s''échappait un mince filet de lumière : deux ou trois clartés tremblotantes se montraient vaguement aux fenêtres de l'étage supérieur. Pas une voix, pas un son ne troublait le morne silence, si ce n''étaient les pleurs lamentables de la pluie ruisselante et le râlement obstiné du vent. Tous dormaient d'un sommeil de plomb, excepté ceux dont le devoir était de veiller ou ceux qui entretenaient les lumières brillant à leurs fenêtres... Et si des yeux étaient éveillés, si un cœur était inquiet, pourquoi ne serait-ce pas ceux de Manonie, de Cœur-de-Panthère ! À ce nom, les muscles de l'Indien se crispèrent dans ses mains brûlantes ; l'heure de la vengeance arrivait enfin !
Coeur-de-Panthère de Gustave Aimard
Les pieds fourchus de Gustave Aimard
Les pieds fourchus de Gustave Aimard
Résumé : Les Nombreuses Superstitions qui régnaient dans la Nouvelle Angleterre, avant la guerre de l'indépendance, ont survécu dans beaucoup de contrées. Malgré le progrès de la civilisation, elles maintiennent leur empire sur l'inculte population des frontières. Si l'on eût consulté l'almanach, le printemps était arrivé; mais on pouvait se croire en plein hiver dans le district du Maine, si l'on regardait les neiges entassées sur les montagnes, les glaces flottant sur les cours des rivières, sur les ondes paisibles des lacs; l'horreur sombre des brouillards serpentait jour et nuit sur les montagnes, l'âpre concert des tempêtes rugissait dans les grands bois, le désert était sillonné par les tourmentes. Au lieu de l''aubépine joyeuse, des fleurs de mai, des jeunes pousses de l'érable à sucre, on voyait partout un blanc manteau de neige: c''était la joie des enfants, qui, peu soucieux de la saison, bâtissaient des maisons fondantes, se lançaient des boules faciles à briser, glissaient, tombaient et se poursuivaient joyeusement, se lançant en l'air leurs chaudes haleines qui formaient de petits nuages éphémères. Cependant, à l'hôtellerie de l'oncle Jerry, nonobstant nuages et tempêtes, se faisaient de merveilleux préparatifs de noces. Tous les voisins du New Hampshire et du Vermont, à quarante milles à la ronde, étaient prévenus qu''on ne pouvait manquer un tel rendez-vous, les sentiers fussent-ils rompus, les passages des montagnes interceptés, les ruisseaux débordés: jamais pareille assemblée n'aurait été vue, depuis l'inauguration de la nouvelle église...
Les pieds fourchus de Gustave Aimard
Les bohèmes de la Mer de Gustave Aimard
Les bohèmes de la Mer de Gustave Aimard
Résumé : Le Saumon couronné Le 17 octobre 1658, entré sept et huit heures du soir, deux hommes étaient attablés dans la grande salle du Saumon couronné, la principale auberge de la ville de Port-de-Paix, rendez-vous ordinaire des aventuriers de toutes nations que la soif de l’or et la haine des Espagnols attiraient dans les Antilles. Ce jour-là, une chaleur torride n’avait cessé de peser sur la ville, de gros nuages jaunâtres chargés d’électricité s’étaient étendus d’un bout à l’autre de l’horizon, sans qu’un souffle d’air vînt, même au coucher du soleil, rafraîchir la terre pâmée de chaleur. On entendait de sourds murmures qui, s’échappant du sein des mornes, roulaient répercutés par les échos avec les éclats stridents d’un tonnerre lointain. La mer, noire comme de l’encre, agitée par quelque commotion souterraine, se soulevait en vagues houleuses et venait lourdement se briser contre les rochers de la plage avec des plaintes sinistres. Tout enfin présageait un ouragan prochain.
Les bohèmes de la Mer de Gustave Aimard
La loi de Lynch de Gustave Aimard
La loi de Lynch de Gustave Aimard
Résumé: Le Jacal. Vers les trois heures du soir un cavalier revêtu du costume mexicain, suivait au galop les bords d’une rivière perdue, affluent du Rio Gila, dont les capricieux méandres lui faisaient faite des détours sans nombre. Cet homme, tout en ayant constamment la main sur ses armes et l’œil au guet afin d’être prêt à tout événement, excitait son cheval du geste et de la voix, comme s’il eût eu hâte d’atteindre le but de ...
La loi de Lynch de Gustave Aimard
Le chercheur de pistes de Gustave Aimard
Le chercheur de pistes de Gustave Aimard
Extrait : Depuis que les Américains des États-Unis ont révélé au monde, en s'emparant de la moitié du Mexique, où tend leur ambition, les habitants de ce beau pays sont un peu sortis de la torpeur dans laquelle ils se complaisaient et ont tenté de grands efforts pour coloniser leurs provinces et appeler sur leur sol, si riche et si fécond, des hommes intelligents, travailleurs et industrieux, qui pussent changer la face des choses et faire régner l'abondance et la richesse partout où, avant eux, ne se trouvaient que ruines, désolation, incurie et misère. Malheureusement, les nobles efforts tentés jusqu'à ce jour sont, par une fatalité incompréhensible, restés sans résultat, soit à cause de l''apathie naturelle des habitants, soit par la faute du gouvernement mexicain lui-même. Cependant de grands propriétaires, comprenant toute l'opportunité de la mesure proposée et combien il était de leur intérêt de combattre l''influence mortelle, pour leur nationalité, des invasions américaines, se sont généreusement dévoués à la réalisation de cette grande question d''économie sociale qui, malheureusement, devient de plus en plus irréalisable.
Le chercheur de pistes de Gustave Aimard
L'Aigle-Noir des Dacotahs de Gustave Aimard
L'Aigle-Noir des Dacotahs de Gustave Aimard
Extrait : La civilisation est animée d'une force immense qui la pousse à une expansion sans limite ; comme la vapeur impatiente que soulève une ardente flamme, elle est toujours en ébullition, prête à se répandre hors des limites connues. La civilisation est le mouvement perpétuel de l'humanité, toujours à la recherche de l'infini. Mais, sur son passage, elle laisse des traces, souvent misérables ou sanglantes, -- épaves ballottées sur l''Océan du destin ; -- elle détruit en créant ; elle fait des ruines en consolidant son édifice ; elle engloutit quiconque veut lutter avec elle. Il y a deux siècles à peine, des peuplades appelées Sauvages, -- pourquoi sauvages ?... -- pro­menaient dans les forêts vierges du Nouveau-Monde leur libre indolence, leur liberté solitaire, leur ignorance insouciante du reste de l'univers. La civilisation s'est abattue sur ces régions heureuses, comme une avalanche, elle a balayé devant elle les bois, leurs hôtes errants, -- Indiens, buffles, gazelles ou léopards ; -- elle a supprimé le désert et ses profonds mystères ; elle a tout absorbé.
L'Aigle-Noir des Dacotahs de Gustave Aimard
Le commandant Delgrès de Gustave Aimard
Le commandant Delgrès de Gustave Aimard
Extrait : L'homme perdu dans ces solitudes peut être considéré comme mort~; jamais il ne parviendra à en sortir ; les murailles mouvantes dont il est entouré lui forment un vert linceul qui l'enveloppe de toutes parts et dont il lui est impossible de soulever le poids, pourtant si léger en apparence, mais si lourd en réalité ; tous ses efforts pour sortir des réseaux immenses qui l'enlacent ne font qu''en resserrer davantage les flexibles anneaux ; ses forces s''épuisent dans une lutte insensée, il chancelle, veut résister encore, tombe et ne se relève plus ; c'en est fait ; la mort implacable étend vers lui sa main de squelette, et lui, ce vivant, si plein de jeunesse, de sève, de courage, de volonté, il est vaincu ; il se couche haletant et succombe dans d'horribles souffrances, au milieu de cette luxuriante et puissante végétation qui semble lui sourire railleusement, à quelques pas à peine du but qu'il voulait atteindre, sans se douter que, pendant de longues heures, il a vainement consumé toute son énergie à tourner toujours dans le même cercle, sans avancer d''un pas vers la délivrance.
Le commandant Delgrès de Gustave Aimard
Les Mémoires de Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle
Les Mémoires de Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle
Résumé : Les mémoires de Sherlock Holmes (The memoirs of Sherlock Holmes) est un recueil de nouvelles policières avec comme héros Sherlock Holmes écrit par Sir Arthur Conan Doyle entre 1892 et 1893
Les Mémoires de Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle
Sir Nigel d'Arthur Conan Doyle
Sir Nigel d'Arthur Conan Doyle
Résumé : Jeune seigneur, Nigel vit avec sa mère dans la précarité, en conflit avec le monastère voisin qui a réduit à peau de chagrin les propriétés héritées de son père. Mais les débuts de cette guerre, dont on ne sait pas encore qu'elle durera cent ans, vont lui donner l'occasion de s'engager dans l'armée du roi Édouard, pour guerroyer dans les possessions anglaises sur la terre de France. Nigel s'illustrera contre des pirates, lors de la traversée, dans des combats en Bretagne, avant de rejoindre le roi en Guyenne. Tournois, ripailles, embûches seront son quotidien, ainsi que de nombreux exploits. Exploits sans lesquels il ne pourrait rentrer au pays pour y retrouver sa dame qui l'attend.Conan Doyle considérait les aventures de Sherlock Holmes comme des ouvrages populaires, des livres de gare, et comptait sur d'autres textes pour être reconnu par ses pairs. Sir Nigel est un de ces romans, un de ses préférés, et il fut accueilli à sa sortie comme le plus grand roman historique depuis Ivanhoé. Écrit après La Compagnie blanche, il nous conte les premières aventures de Sir Nigel.
Sir Nigel d'Arthur Conan Doyle
La peau de chagrin de Honoré de Balzac
La peau de chagrin de Honoré de Balzac
Extrait : Le jeune homme se leva brusquement et témoigna quelque surprise en apercevant au-dessus du siége où il s'était assis un morceau de chagrin accroché sur le mur, et dont la dimension n'excédait pas celle d'une peau de renard ; mais, par un phénomène inexplicable au premier abord, cette peau projetait au sein de la profonde obscurité qui régnait dans le magasin des rayons si lumineux que vous eussiez dit d'une petite comète. Le jeune incrédule s'approcha de ce prétendu talisman qui devait le préserver du malheur, et s'en moqua par une phrase mentale. Cependant, animé d'une curiosité bien légitime, il se pencha pour la regarder alternativement sous toutes les faces, et découvrit bientôt une cause naturelle à cette singulière lucidité : les grains noirs du chagrin étaient si soigneusement polis et si bien brunis, les rayures capricieuses en étaient si propres et si nettes que, pareilles à des facettes de grenat, les aspérités de ce cuir oriental formaient autant de petits foyers qui réfléchissaient vivement la lumière. Il démontra mathématiquement la raison de ce phénomène au vieillard, qui, pour toute réponse, sourit avec malice. Ce sourire de supériorité fit croire au jeune savant qu'il était dupe en ce moment de quelque charlatanisme. Il ne voulut pas emporter une énigme de plus dans la tombe, et retourna promptement la peau comme un enfant pressé de connaître les secrets de son jouet nouveau.
La peau de chagrin de Honoré de Balzac
Eugénie Grandet de Honoré de Balzac
Eugénie Grandet de Honoré de Balzac
Extrait : Un grand jeune homme blond, pâle et frêle, ayant d'assez bonnes façons, timide en apparence, mais qui venait de dépenser à Paris, où il était allé faire son Droit, huit ou dix mille francs en sus de sa pension, s'avança vers Eugénie, l'embrassa sur les deux joues, et lui offrit une boîte à ouvrage dont tous les ustensiles étaient en vermeil, véritable marchandise de pacotille, malgré l';écusson sur lequel un E. G. gothique assez bien gravé pouvait faire croire à une façon très-soignée. En l'ouvrant, Eugénie eut une de ces joies inespérées et complètes qui font rougir, tressaillir, trembler d'aise les jeunes filles. Elle tourna les yeux sur son père, comme pour savoir s'il lui était permis d’accepter, et monsieur Grandet dit un « Prends, ma fille ! » dont l’accent eût illustré un acteur. Les trois Cruchot restèrent stupéfaits en voyant le regard joyeux et animé lancé sur Adolphe des Grassins par l'héritière à qui de semblables richesses parurent inouïes. Monsieur des Grassins offrit à Grandet une prise de tabac, en saisit une, secoua les grains tombés sur le ruban de la Légion-d'Honneur attaché à la boutonnière de son habit bleu, puis il regarda les Cruchot d'un air qui semblait dire : ― Parez-moi cette botte-là ? Madame des Grassins jeta les yeux sur les bocaux bleus où étaient les bouquets des Cruchot, en cherchant leurs cadeaux avec la bonne foi jouée d'une femme moqueuse.
Eugénie Grandet de Honoré de Balzac
Le grand Meaulnes d'Alain Fournier
Le grand Meaulnes d'Alain Fournier
Résumé : À la fin du XIXe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge - l'école du village -, attend la venue d'Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu'il suive le cours supérieur : l'arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l''enfance finissante de François.
Le grand Meaulnes d'Alain Fournier
Le Roman de Tristan et Yseut de Joseph Bédier
Le Roman de Tristan et Yseut de Joseph Bédier
Résumé : Version en français moderne de cette très populaire histoire issue de la tradition orale, qui fait son entrée dans la littérature écrite au XIIe siècle.<
Le Roman de Tristan et Yseut de Joseph Bédier
Le petit vieux des Batignolles d'Émile Gaboriau
Le petit vieux des Batignolles d'Émile Gaboriau
Résumé : Méchinet, agent de sûreté et fin limier, reprend tranquillement, patiemment, l'enquête de zéro pour dénouer l'énigme: débonnaire, attentif aux conseils de sa femme, frondeur à l'encontre des autorités supérieures, il avance patiemment et infailliblement jusqu''au coupable. Extrait : Une fois, je le vis rentrer habillé à la dernière mode, la boutonnière endimanchée de cinq ou six décorations ; le surlendemain, je l'aperçus dans l''escalier vêtu d'une blouse sordide et coiffé d'un haillon de drap qui lui donnait une mine sinistre. Et ce n''est pas tout. Par une belle après-midi, comme il sortait, je vis sa femme l'accompagner jusqu''au seuil de leur appartement, et là l'embrasser avec passion, en disant : - Je t'en supplie, Méchinet, sois prudent, songe à ta petite femme ! Sois prudent !... Pourquoi ?... À quel propos ? Qu''est-ce que cela signifiait ?... La femme était donc complice !...Un crime - le meurtre d''un homme ayant écrit de son propre sang les lettres «Monis», un policier-enquêteur et pour finir, un coupable. Classique - mieux - historique, puisque ce roman policier date de la fin du Second Empire, mais aussi un polar, un vrai.
Le petit vieux des Batignolles d'Émile Gaboriau
Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley
Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley
Frankenstein ou Le Prométhée moderne (Frankenstein or The Modern Prometheus) est un roman gothique et considéré a posteriori comme le précurseur de la science-fiction, publié en 1818 par la jeune britannique Mary Shelley , maîtresse et future épouse du poète Shelley. Le roman est le récit d''une tentative d'exploration polaire par Robert Walton. La majeure partie de ce récit est constituée par l'histoire de la vie de Victor Frankenstein que Walton a recueilli sur la banquise. Ce récit tourne lui même autour de la narration à Frankenstein, par le monstre auquel il a donné vie, des tourments de celui-ci, qui justifient la haine qu'il lui porte.
Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley
Le roman de la momie de Théophile Gautier
Le roman de la momie de Théophile Gautier
Une très belle histoire d''amour se déroulant dans l'Egypte ancienne. Extrait : « J'ai un pressentiment que nous trouverons dans la vallée de Biban-el-Molouk une tombe inviolée, disait à un jeune Anglais de haute mine un personnage beaucoup plus humble, en essuyant d'un gros mouchoir à carreaux bleus, son front chauve où perlaient des gouttes de sueur, comme s'il eût été modelé en argile poreuse et rempli d''eau ainsi qu'une gargoulette de Thèbes. - Qu'Osiris vous entende, répondit au docteur allemand le jeune lord : c'est une invocation qu'on peut se permettre en face de l'ancienne Diospolis magna ; mais bien des fois déjà nous avons été déçus ; les chercheurs de trésors nous ont toujours devancés.
Le roman de la momie de Théophile Gautier
Le Nez de Nikolai Gogol
Le Nez de Nikolai Gogol
Résumé : L’assesseur de collège Kovaliov se réveilla d’assez bonne heure en murmurant : « Brrr ! » suivant une habitude qu’il aurait été bien en peine d’expliquer. Il s’étira et se fit donner un miroir dans l’intention d’examiner un petit bouton qui, la veille au soir, lui avait poussé sur le nez. A son immense stupéfaction, il s’aperçut que la place que son nez devait occuper ne présentait plus qu’une surface lisse ! Tout alarmé, Kovaliov se fit apporter de l’eau et se frotta les yeux avec un essuie-mains : le nez avait bel et bien disparu ! Il se palpa, se pinça même pour se convaincre qu’il ne dormait point : mais non, il paraissait bien éveillé. Kovaliov sauta à bas du lit, s’ébroua : toujours pas de nez ! Il s’habilla séance tenante et se rendit tout droit chez le maître de police
Le Nez de Nikolai Gogol
Le crime de Rouletabille de Gaston Leroux
Le crime de Rouletabille de Gaston Leroux
Résumé : Rouletabille se trouve accusé du meurtre d''un éminent professeur et de sa femme, Ivana, qui était la collaboratrice de ce dernier. Dans cette aventure, Leroux renoue avec les premières enquêtes de Rouletabille, surtout à la fin du livre où les révélations se déroulent au tribunal. Le narrateur de cette histoire se trouve être de nouveau Sainclair, qui racontait les premières aventures de Rouletabille. Extrait : Je n’oublierai jamais l’accent de ce « Je vous en prie ! » Certes était douce la prière, et nullement menaçante! J’étais un peu pâle quand j’abordai Mme Boulenger. Il me paraissait impossible qu’elle n’eût pas entendu. J’avais bien entendu, moi !! et Thérèse n’était guère alors plus éloignée que moi de la fenêtre! Mais sans doute me trompai-je, car sa figure ne changea point et elle me souhaita la bienvenue avec un naturel parfait.
Le crime de Rouletabille de Gaston Leroux
L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel Cervantes | MédiaBox
L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel Cervantes | MédiaBox
Résumé : L’intrigue couvre les aventures d'un pauvre hidalgo (gentilhomme) de la Manche, dénommé Alonso Quichano, et obsédé par les livres de chevalerie, qu'il collectionne dans sa bibliothèque de façon maladive. Ceux-ci troublent son jugement au point que Quichano se prend un beau jour pour le chevalier errant Don Quichotte, dont la mission est de parcourir l’Espagne pour combattre le mal et protéger les opprimés. Il prend la route, monté sur son vieux cheval Rossinante, et prend pour écuyer un naïf paysan, Sancho Panza, qui chevauche un âne. 400 ans après sa parution, ce livre mythique a été élu meilleur livre de l'histoire de la littérature par un jury composé de cent auteurs de renom, de 54 nationalités différentes. Il est difficile de parler de ce livre, tant il est riche et foisonnant : il faut le lire!... Certains qualifient Don Quichotte d'anti-héros ridicule qui lutte contre les moulins à vent. Il est plutôt Le Héros, l'homme qui réinvente le monde, qui va jusqu''au bout du Rêve et de sa recherche de la perfection
L'Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche de Miguel Cervantes | MédiaBox
Martin Eden de Jack London
Martin Eden de Jack London
Résumé : Martin Eden est un jeune marin au long cours. Sa vie est faite d'aventures, il aime la boisson, les filles, les bagarres. Jusqu'au jour où il rencontre Ruth Morse, jeune femme de la bonne bourgeoisie. Pour la séduire, il renonce à ses mauvaises habitudes, à ses mauvaises fréquentations. À force de travail, il se forge un savoir encyclopédique, et découvre qu'il a un réel talent pour l'écriture. Mais la famille de Ruth voit d''un mauvais oeil la liaison de leur fille avec Martin. Celui-ci se donne deux ans pour réussir, faire publier ses écrits, afin d''épouser Ruth. Martin Eden aspire à cette ascension sociale, plus dure sera la chute... Extrait :Jamais depuis leur première entrevue ils ne s''étaient sentis aussi éloignés l'un de l'autre. Sa confession si franche, faite dans un esprit de révolte, l'avait dégoûtée. Sa dégradation la choquait, bien plus que ce qui en avait été la cause directe ; elle dut admettre à quel point elle s'était rapprochée de lui et, ceci accepté, à quel point leur intimité devrait se resserrer encore. Sa pitié se réveillait aussi, ainsi que d'innocents et idéalistes projets de rééducation. Elle sauverait cette jeunesse sauvage si pleine de bonne volonté. Elle le sauverait de l'influence maudite de son milieu d''autrefois, et elle le sauverait de lui-même, malgré lui. Tout ceci lui semblait être un très noble état d'âme et elle ne doutait guère qu'il dissimulait simplement de la jalousie et du désir d'amour. Martin Eden (titre original identique) est publié aux États-Unis en 1909. En France, il a paru pour la première fois en 1926. Ce roman, que l'on tient aujourd'hui pour l'un de ses chef-d'oeuvres, est sans doute également la plus autobiographique de toutes ses oeuvres. Ce roman est considéré comme le meilleur et le plus autobiographique des romans de Jack London. À l'instar de son héros, Jack London se donnera la mort sept ans plus tard.
Martin Eden de Jack London
Au temps de la comète de Herbert George Wells
Au temps de la comète de Herbert George Wells
Au temps de la comète (titre original en anglais : In the Days of the Comet) est un roman de science-fiction de l'écrivain britannique H. G. Wells paru en 1906. Résumé : Un jeune commis de manufacture de Clayton peut aussi devenir un héros romantique. La rencontre de Nettie va lui révéler, avec l'amour absolu qu'il conçoit, la jalousie absolue. Mais cet événement coïncide avec un phénomène d'une importance capitale pour l'humanité entière : l'apparition d'une comète qui se dirige vers la Terre et provoque une mutation de l'atmosphère. Comment peuvent alors réagir les êtres ? Comment leurs intérêts et leurs sentiments évoluent-ils en fonction d'un bouleversement impossible à maîtriser ? Quelles métamorphoses subissent alors un homme et une femme uniquement concerné, jusque-là, par leur seule passion ?
Au temps de la comète de Herbert George Wells
Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue d'Anatole France
Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue d'Anatole France
Qui ne connaît le conte où Charles Perrault relate comment la femme d''un seigneur surnommé Barbe-Bleue échappe au sort infligé par lui à ses six précédentes épouses ? Barbe-Bleue a été voué à l'exécration générale sur la foi de ce texte, mais la raison commande de ne rien croire sans preuve et Anatole France feint d''avoir trouvé la vérité sur Les sept femmes de la Barbe-Bleue - alias Bernard de Montragoux, châtelain des Guillettes, homme calomnié s''il en fût. Jugez-en sur son récit tout pétri d'inventions enrobées dans une prose musicale et précise, inspirée des poètes grecs et latins. Anatole France est passé maître dans l'art des biographies apocryphes, il le démontre aussi dans Le Miracle du grand saint Nicolas, évêque de Trinqueballe en Vervignole, mais ce serait limiter son talent que de le réduire à celui d'inventeur de variations si réussies soient-elles : on y sent toujours pointer l'ironie d'un esprit sceptique qui aiguise sa verve aux dépens des travers humains. C'est visible dans les tribulations de Nicolas et plus encore dans la quête satirique de la Chemise, où deux serviteurs d'un roi neurasthénique cherchent pour le guérir la chemise d'un homme heureux. Cet esprit sceptique n'hésite d'ailleurs pas à se moquer du scepticisme même, à preuve le quatrième des contes merveilleux contenus dans ce volume : la très malicieuse Histoire de la duchesse de Cicogne et de M. de Boulingrin, qui dormirent cent ans en compagnie de la Belle-au-Bois-dormant.
Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue d'Anatole France
La Princesse de Clèves de Madame de la Fayette
La Princesse de Clèves de Madame de la Fayette
Résumé : L';action se déroule, en 1558, à la cour du roi Henri II. Mademoiselle de Chartres, jeune fille de seize ans élevée par sa mère selon de rigoureuses règles de morale, paraît pour la première fois au Louvre. Le prince de Clèves, ébloui par sa beauté, la demande en mariage. Mademoiselle de Chartres accepte ce mariage de raison. Trop tard, la Princesse de Clèves rencontre le duc de Nemours, un coureur de jupons. Naît entre eux une passion immédiate et partagée, à laquelle sa mère, Madame de Chartres la conjure de renoncer : « ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles, quelque affreux qu'ils vous paraissent d'abord : ils seront plus doux dans les suites que les malheurs d'une galanterie ». La Princesse de Clèves est un roman publié anonymement par Marie-Madeleine de La Fayette en 1678. Cette oeuvre est considérée comme le premier roman moderne de la littérature française. Le roman décrit avec beaucoup de minutie les étapes du sentiment amoureux chez les trois personnages, ses effets sur leur comportement et la lutte de la princesse pour ne pas trahir les préceptes maternels.
La Princesse de Clèves de Madame de la Fayette
L'Étui de nacre d'Anatole France
L'Étui de nacre d'Anatole France
L'Étui de nacre, 1892, recueil de contes; réédité en 1923 avec la mention « Édition revue et corrigée par l''auteur » Le Procurateur de Judée, Amycus et Célestin, La Légende des saintes Oliverie et Liberette, Sainte Euphrosine, Scolastica, Le Jongleur de Notre-Dame, La Messe des ombres, Leslie Wood, Gestas, Le Manuscrit d'un médecin de village, Mémoires d'un volontaire, L'Aube, Madame de Luzy, La Mort accordée, Anecdote de floréal, an II, La Perquisition, Le Petit Soldat de plomb.
L'Étui de nacre d'Anatole France