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Les freres Karamazov de Fiodor Dostoïevski
Les freres Karamazov de Fiodor Dostoïevski
Dernier grand roman de F. M. Dostoïevski (1821-1881) Les Frères Karamazov paraissent en revue de 1879 à 1880 dans Le Messager russe. À mesure des livraisons, le succès va grandissant, renforcé par les lectures qu'en donne l'écrivain aux soirées littéraires du moins dans le public car la presse réagit en fonction de ses convictions démocrates ou conservatrices. Les attentats terroristes se multiplient, les pendaisons aussi. L'empereur Alexandre II est déjà condamné par le Comité exécutif des révolutionnaires de Terre et Liberté. L'œuvre racontait la mise à mort du père, la rébellion sanglante des fils, et tentait de les conjurer. Elle venait à point nommé.
Les freres Karamazov de Fiodor Dostoïevski
La logeuse et autres nouvelles de Fiodor Dostoïevski
La logeuse et autres nouvelles de Fiodor Dostoïevski
Le héros de ce récit de jeunesse (1847) tombe amoureux d’une jeune femme mariée à un vieillard – la logeuse de l’appartement dans lequel il vient de trouver une chambre. Si son intrusion constitue une crise dans la vie du couple étrange, nul ne saura jamais pourtant quel lien les unit, quelle folie ou quelle affection mortifère. Car telles sont la force et la modernité de ce récit que de rester ouvert, de ne donner aucune clé à l’inévitable éviction du protagoniste.
La logeuse et autres nouvelles de Fiodor Dostoïevski
Nnietotchka Nezvanova de Fiodor Dostoïesvki
Nnietotchka Nezvanova de Fiodor Dostoïesvki
Nétotchka Nezvanova, écrit entre 1847 et 1849, alors que Dostoïevski n’avait pas trente ans, met en scène une jeune orpheline amoureuse de son beau-père — violoniste peut-être génial mais alcoolique —, puis attirée par la fille de l’homme qui finalement la recueille et l’éduque. Chemin faisant, au gré de sa vie chaotique, se révèle sa passion pour le chant. Conçu comme une œuvre majeure, poursuivi avec passion, ce roman, partiellement publié, fut interrompu par l’arrestation de Dostoïevski en 1849. Il resta inachevé. Repris puis republié en 1860 et en 1866, il s’arrête au milieu d’une scène, au moment précis où l’héroïne entre dans l’âge adulte. Nulle part ailleurs, pourtant, Dostoïevski n’aura parlé avec une telle force lyrique, une telle profondeur, de l’art et de l’enfance.
Nnietotchka Nezvanova de Fiodor Dostoïesvki
Roman en neuf lettres de Fiodor Dostoïevski
Roman en neuf lettres de Fiodor Dostoïevski
Un roman en neuf lettres (Роман в девяти письмах) est une très courte nouvelle de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski écrite en une nuit au cours du mois d’octobre 1845, et parue en janvier 1847. Pierre Ivanitch a emprunté trois cent cinquante roubles-argent à Ivan Piètrovitch sans signer de reconnaissance de dette. Il est convenu entre les deux hommes que Pierre doit jouer cette somme aux cartes contre Eugène Nikolaïtch, un jeune homme de petite noblesse. La nouvelle est composée d'un échange de neufs lettres entre les deux protagonistes : Pierre Ivanovitch et Ivan Piètrovitch.
Roman en neuf lettres de Fiodor Dostoïevski
Monsieur Prohartchine de Fiodor Dostoïevski
Monsieur Prohartchine de Fiodor Dostoïevski
Enfermé dans le réduit le plus obscur d'un appartement communautaire, misérable, loqueteux, bougon et ladre, "Monsieur Prokhartchine" - celui qui gagne péniblement sa croûte, "khartchi" - n'emportera pas avec lui le secret de son existence : le jour de sa mort, ses colocataires découvrent dans le crin de son matelas un invraisemblable magot, fruit des privations de sa longue existence. Prokhartchine dès lors rejoint la cohorte des avares pathétiques de la littérature, à commencer par "le Chevalier avare" du maître Pouchkine, mais dans sa misère et sa démesure il reste un héros profondément dostoïevskien. L'entreprise de retraduction par André Markowicz de l'oeuvre du grand écrivain russe prend une fois encore - avec ce texte imprécatoire et saisissant - tout son sens.
Monsieur Prohartchine de Fiodor Dostoïevski
L'idiot Vol 02 de Fiodor Dostoïevski
L'idiot Vol 02 de Fiodor Dostoïevski
Le prince Muichkine arrive à Saint-Pétersbourg. Idiot de naissance parce qu'incapable d'agir, il est infiniment bon. Projeté dans un monde cupide, arriviste et passionnel, il l'illumine de son regard. Par sa générosité, tel le Christ, Léon Nicolaïevitch révélera le meilleur enfoui en chacun. La trop belle Anastasia, achetée cent mille roubles, retrouve la pureté, Gania Yvolguine le sens de l'honneur, et le sanglant Rogojine goûte, un instant, la fraternité. Dostoïevski voulait représenter l'homme positivement bon. Mais que peut-il face aux vices de la société, face à la passion ? Récit admirablement composé, riche en rebondissements extraordinaires, L'Idiot est à l'image de la Sainte Russie, vibrant et démesuré. Manifeste politique et credo de l'auteur, son oeuvre a été et restera un livre phare, car son héros est l'homme tendu vers le bien mais harcelé par le mal.
L'idiot Vol 02 de Fiodor Dostoïevski
L'idiot Vol 01 de Fiodor Dostoïevski
L'idiot Vol 01 de Fiodor Dostoïevski
Le prince Muichkine arrive à Saint-Pétersbourg. Idiot de naissance parce qu'incapable d'agir, il est infiniment bon. Projeté dans un monde cupide, arriviste et passionnel, il l'illumine de son regard. Par sa générosité, tel le Christ, Léon Nicolaïevitch révélera le meilleur enfoui en chacun. La trop belle Anastasia, achetée cent mille roubles, retrouve la pureté, Gania Yvolguine le sens de l'honneur, et le sanglant Rogojine goûte, un instant, la fraternité. Dostoïevski voulait représenter l'homme positivement bon. Mais que peut-il face aux vices de la société, face à la passion ? Récit admirablement composé, riche en rebondissements extraordinaires, L'Idiot est à l'image de la Sainte Russie, vibrant et démesuré. Manifeste politique et credo de l'auteur, son oeuvre a été et restera un livre phare, car son héros est l'homme tendu vers le bien mais harcelé par le mal.
L'idiot Vol 01 de Fiodor Dostoïevski
L'honnete voleur de Fiodor Dostoïevski
L'honnete voleur de Fiodor Dostoïevski
Le narrateur est un célibataire qui vit seul depuis dix ans avec comme seule compagnie sa cuisinière Agrafièna. Cette dernière lui suggère de sous louer une pièce dans l’appartement. Il accepte pour lui faire plaisir, arrive Eustache Ivanovitch, ancien soldat qui fait le tailleur. Le narrateur et Eustache sont témoin d’un vol dans l’appartement, l’incident rappelle à Eustache sa rencontre avec un honnête voleur Deux années auparavant, il avait rencontré dans une gargote Emélia Ilyitch, ivrogne notoire à qui Eustache offre le couvert et le coucher par pitié. Ne pouvant pas se défaire de lui, il essaie de le ramener dans le droit chemin, peine perdue, il se saoule dès qu’il en a l’occasion. Un soir de retour chez lui Eustache constate la disparition d’une culotte de cheval qui avait fait pour un Monsieur. Il soupçonne Emélia, ce dernier nie et quitte le domicile. Il revient plusieurs jours après chez Eustache pour y mourir, il attendra le dernier moment pour avouer le vol.
L'honnete voleur de Fiodor Dostoïevski
Le double de Fiodor Dostoïevski
Le double de Fiodor Dostoïevski
Le héros de notre récit tout hagard dans son logement ; sans quitter ni manteau ni chapeau, il traversa le couloir et, comme frappé de la foudre, s'arrêta sur le seuil de sa chambre. L'inconnu était assis devant lui, en manteau et chapeau lui aussi, sur son propre lit, souriant légèrement, et, clignant un peu des yeux, il le saluait amicalement de la tête. M. Goliadkine voulut crier mais ne put... et il se laissa tomber sur une chaise presque évanoui d'épouvante. Et à vrai dire il y avait de quoi. M. Goliadkine avait tout à fait reconnu son nocturne compagnon. Son nocturne compagnon n'était autre que lui-même... M. Goliadkine lui-même, un autre M. Goliadkine, mais tout à fait identique à lui-même... en un mot ce qui s'appelle son double sous tous les rapports...
Le double de Fiodor Dostoïevski
Souvenirs de la maison des morts de Fiodor Dostoïevski
Souvenirs de la maison des morts de Fiodor Dostoïevski
La maison des morts, c'est le bagne de Sibérie où Dostoïevski a purgé comme condamné politique une peine de quatre années de travaux forcés et de six ans de « service militaire ». Mais la maison des morts, c'est aussi le Goulag. La Russie de Dostoïevski est déjà celle de Staline, de Beria, de Vychinski, des grands procès où les accusés rivalisent devant leurs procureurs de contrition et d'aveux. Comme l'écrit Claude Roy, « la Russie d'hier et la Russie moderne sont exemplaires dans la science du "châtiment" sur deux points essentiels. Elles ont poussé plus avant peut-être qu'aucun peuple l'art de donner aux tortionnaires cette paix de l'esprit que procure la bonne conscience. Elles ont su simultanément contraindre un nombre important de leurs victimes, non seulement à subir sans révolte les épreuves infligées, mais à donner à leurs tourmenteurs un total acquiescement. »
Souvenirs de la maison des morts de Fiodor Dostoïevski
L'eternel mari de Fiodor Dostoïevski
L'eternel mari de Fiodor Dostoïevski
Imaginez Don Juan plein de remords et hanté par un mari trompé. Accablé de soucis d'argent, n'ayant le goût à rien, Veltchaninov est poursuivi par un homme en deuil. Troussotzky a perdu sa femme. Toute faute, pour Dostoïevski, doit être expiée, le péché engendre la maladie et la folie. Le vaudeville tourne au drame, car il y a une victime innocente, Lisa, une enfant. De qui est-elle ? L'éternel mari retrouvera une épouse, l'éternel amant sa vigueur et le jeu recommence. L'auteur rit de lui-même, se souvenant de son premier mariage. Ce roman tragique et comique révèle un autre Dostoïevski. Mais ses personnages sont toujours aussi grands d'être conscients de leur petitesse.
L'eternel mari de Fiodor Dostoïevski
L'esprit souterrain de Fiodor Dostoïevski
L'esprit souterrain de Fiodor Dostoïevski
Commencé en 1864, au lendemain de la mort de sa première épouse, cette œuvre bouleversante marque un tournant dans la carrière littéraire de Dostoïevski, dans lequel Nietzsche, Gide et bien d'autres ont vu la clé de voûte de l'édifice dostoïevskien et le texte fondateur "de la technique romanesque du XXe siècle" (George Steiner). Ce texte, qui annonce tous les chefs d'œuvre à venir, est ici présenté dans sa toute première traduction en français afin de partager avec le lecteur d'aujourd'hui la version qui a contribué à la naissance de l'histoire d'amour entre notre pays et Dostoïevski.
L'esprit souterrain de Fiodor Dostoïevski
Le joueur de Fiodor Dostoievski
Le joueur de Fiodor Dostoievski
Le jeu brûle tout. Il est la passion. Il est le rêve. L'enfer et la démesure. Le révélateur des abîmes de l'âme et l'ignoble concentré de la comédie bourgeoise. Il est l'argent! Autour de ses tapis, le général déchu se fait l'esclave du marquis et attend le décès de la richissime Baboulinka, sa tante. Hypothèques... Héritages... Intrigues... Corruption morale sur fond de bonnes manières. Qui donc résistera à ce tourbillon de folie? Dans ce désordre furieux, Alexis succombe à son tour au cancer du jeu. Le jeune précepteur veut séduire l'intraitable Pauline, belle-fille de son employeur. Il est pauvre et doit devenir riche. Il veut surprendre et se tuerait pour ça. Sur Roulettenbourg, ville d'eau paisible, souffle le vent du gâchis. Une tempête frénétique emportant les derniers fétus d'une vieille Europe en lambeaux...
Le joueur de Fiodor Dostoievski
Les possedes de Fiodor Dostoïevski
Les possedes de Fiodor Dostoïevski
Ce n’est pas seulement sa mère, la générale Stavroguine, ce n’est pas seulement son ancien précepteur, Stépane Trofimovitch, c’ est toute la ville qui attend l’arrivée de Nicolas, ce jeune homme séduisant, fascinant, inquiétant. Il a vécu dans la capitale, il a parcouru l’Europe ; on raconte sur lui d’étranges choses. Il arrive. De quels démons est-il accompagné ? Avant même la parution du roman en 1873, l’éditeur avait refusé de publier un chapitre jugé choquant, « La confession de Stavroguine ». Afin de mieux préserver l’architecture de l’ensemble, on l’a réintégré ici à la place qui était prévue pour lui au coeur du roman. On n’en comprend que mieux à quel point Les Démons est une formidable méditation sur Dieu et le suicide, sur le cabotinage et l’inaccessible authenticité, mais aussi sur le crime et la volonté de domination.
Les possedes de Fiodor Dostoïevski
Les_nuits_blanches de Fiodor Dostoëvski
Les_nuits_blanches de Fiodor Dostoëvski
Les Nuits blanches, c'est d'abord un vrai roman d'amour. Un jeune homme solitaire et romanesque rencontre, une nuit, dans Petersbourg désert, une jeune fille éplorée. Désespérée par un chagrin d'amour, Nastenka se laisse aller au fantasme du jeune homme, amoureux depuis le premier instant, le berce - et se berce - dans l'illusion d'une flamme naissante... La nouvelle traduction d'André Markowicz tire de ce roman un parti stylistique étonnant. Discordante, ironique, la voix que l'on entend ici est bien celle du grand écrivain russe, qui n'a cessé sa vie durant de se battre, au nom de la vérité, contre l'élégance trompeuse, celle des mots et celle des sentiments.
Les_nuits_blanches de Fiodor Dostoëvski
Le grand inquisiteur de Fiodor Dostoïevski
Le grand inquisiteur de Fiodor Dostoïevski
Le Grand Inquisiteur est un récit contenu dans le roman Les Frères Karamazov de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski (1821-1881). C'est l'un des points forts du roman et un conte philosophique remarquable de la littérature moderne traitant de la nature humaine, de la liberté et de la manipulation (mentale ou politique) . L'auteur imagine que Jésus est revenu sur Terre pour voir de plus près l'inquisition espagnole, cet épisode historique si peu conforme à son enseignement.Extrait : Ne réponds pas, tais-Toi. D'ailleurs, que pourrais-Tu dire ? Je sais trop bien ce que Tu dirais. Mais Tu n'as pas le droit d'ajouter quoi que ce soit à ce qui a été dit déjà par Toi auparavant. Pourquoi donc es-Tu venu nous déranger ? Car Tu es venu nous déranger, et Tu ne l'ignores pas. Mais sais-Tu ce qui arrivera demain ? Je ne sais qui Tu es et ne veux pas savoir si Tu es Lui ou seulement son image, mais, quoi qu'il en soit, demain je Te condamnerai et Te ferai périr dans les flammes, comme le plus pervers des hérétiques ; et ce même peuple qui aujourd'hui a baisé Tes pieds, demain, sur un signe de moi, s'empressera d'apporter des fagots à Ton bûcher, --- sais-Tu cela ? Oui, Tu le sais peut-être, ajoute-t-il d'un air pensif, en tenant toujours ses yeux attachés sur le visage de son prisonnier.
Le grand inquisiteur de Fiodor Dostoïevski
Z. Marcas d'Honoré de Balzac
Z. Marcas d'Honoré de Balzac
Publiée en feuilleton dans La Revue parisienne en 1840, puis reprise en volume sous le titre La Mort d’un ambitieux en octobre 1841 aux éditions Dessessart, la nouvelle figure sous son premier titre en 1846 dans les Scènes de la vie politique de l’édition Furne de La Comédie humaine.
Z. Marcas d'Honoré de Balzac
Ursule Mirouêt d'Honoré de Balzac
Ursule Mirouêt d'Honoré de Balzac
«Croyez-vous aux revenants ? dit Zélie au curé. - Croyez-vous aux revenus ? répondit le prêtre en souriant.» Ursule Mirouët est en effet une histoire de revenants et de revenus. Une histoire de revenus ou comment, dans la petite province vipérine de Balzac, des « héritiers alarmés » parviennent à voler le testament d'un vieux médecin et tentent de ruiner la jeune fille qu'il a adoptée. Une histoire de revenants et c'est tout le Balzac spirite et mesmérien qui, dans ce singulier roman, dit sa croyance aux rêves messagers du destin et vengeurs du crime. Les revenants l'emportent sur les revenus, le surnaturel sur la méchante nature, et l'innocente Ursule finira marquise et mère.
Ursule Mirouêt d'Honoré de Balzac
Un grand homme de province à Paris d'Honoré de Balzac
Un grand homme de province à Paris d'Honoré de Balzac
"Ni Lucien, ni madame de Bargeton, ni Gentil, ni Albertine, la femme de chambre, ne parlèrent jamais des événements de ce voyage ; mais il est à croire que la présence continuelle des gens le rendit fort maussade pour un amoureux qui s’attendait à tous les plaisirs d’un enlèvement. Lucien, qui allait en poste pour la première fois de sa vie, fut très-ébahi de voir semer sur la route d’Angoulême à Paris presque toute la somme qu’il destinait à sa vie d’une année. Comme les hommes qui unissent les grâces de l’enfance à la force du talent, il eut le tort d’exprimer ses naïfs étonnements à l’aspect des choses nouvelles pour lui. Un homme doit bien étudier une femme avant de lui laisser voir ses émotions et ses pensées comme elles se produisent. Une maîtresse aussi tendre que grande sourit aux enfantillages et les comprend ; mais pour peu qu’elle ait de la vanité, elle ne pardonne pas à son amant de s’être montré enfant, vain ou petit. Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qu’elles veulent toujours trouver un dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l’aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs. Lucien n’avait pas encore deviné que chez madame de Bargeton l’amour était greffé sur l’orgueil. Il eut le tort de ne pas s’expliquer certains sourires qui échappèrent à Louise durant ce voyage, quand, au lieu de les contenir, il se laissait aller à ses gentillesses de jeune rat sorti de son trou."
Un grand homme de province à Paris d'Honoré de Balzac
Un episode sous la terreur d'Honoré de Balzac
Un episode sous la terreur d'Honoré de Balzac
Un épisode sous la Terreur est une nouvelle d'Honoré de Balzac, parue en 1842 dans le Livre des Salons, sous le titre Une messe en 1793. En 1845, le texte prend son titre définitif aux éditions Chlendowski. Dans l'édition Furne de 1846 de la Comédie humaine, elle figure dans les Scènes de la vie politique avec un dédicace à Monsieur Guyonnet-Merville, avoué chez lequel Balzac avait fait son apprentissage de droit.
Un episode sous la terreur d'Honoré de Balzac
Un debut dans la vie d'Honoré de Balzac
Un debut dans la vie d'Honoré de Balzac
"Il n'y a rien de plus dangereux que de causer dans les voitures publiques. En diligence, d'ailleurs, les gens comme il faut gardent le silence." Si Oscar Husson suivait à la lettre ce conseil de sa mère, son «début dans la vie» ne tournerait certes pas à la catastrophe, mais il n'y aurait pas de roman. Il parle donc à tort et à travers, dans le «coucou» qui le mène de Paris au château de Presles, en compagnie de jeunes gens qui mentent comme ils respirent. Orient de carte postale, conquêtes féminines, châteaux en Espagne, tout est prétexte aux vantardises et à la blague. La morale de ce conte cruel (qui est aussi un roman d'apprentissage), c'est qu'un univers factice, bâti sur des phrases creuses, s'écroule à la première occasion. La réalité reprend alors ses droits, pour rétablir l'équilibre entre les mots et les choses, dont les rapports semblent gouvernés par la loi du talion.
Un debut dans la vie d'Honoré de Balzac
Pierre Grassou d'Honoré de Balzac
Pierre Grassou d'Honoré de Balzac
Dans le Paris de la première moitié du XIXe siècle, un jeune peintre, plutôt doué, choisit la voie d'un art commercial et rentable, plutôt que de vivre la bohème créatrice de ses amis artistes. L'occasion pour Balzac de jeter un regard plein d'humour sur la bourgeoisie parvenue et de s'interroger sur le statut de l'art à son époque. Pierre Grassou est-il un artiste digne de ce nom ? Un texte qui ouvre sur l'histoire des arts : la représentation de l'artiste au XIXe.
Pierre Grassou d'Honoré de Balzac
Pierrette d'Honoré de Balzac
Pierrette d'Honoré de Balzac
L’action se situe durant le règne de Charles X (1824-1830) et se déroule entièrement dans la ville, dite médiévale, de Provins, dans le département de Seine-et-Marne. Pierrette Lorrain est une jeune orpheline, confiée par ses grands-parents ruinés à ses cousins Rogron, deux célibataires imbéciles. Elle sera la victime innocente des manipulations des personnages essayant de récupérer la fortune des Rogron. C'est le docteur Horace Bianchon qui dénonce les sévices dont la jeune fille est victime et qui propose à son maître (Desplein) de la faire trépaner. Horace assiste son maître dans cette opération délicate. Par ce roman, Balzac veut montrer les ravages et sottises du célibat. Il montre également du doigt « les vieilles filles et les vieux garçons, ces bourdons de la ruche », nuls et improductifs.
Pierrette d'Honoré de Balzac
Petites misères de la vie conjugale d'Honoré de Balzac
Petites misères de la vie conjugale d'Honoré de Balzac
Balzac, presque en vacances, se promène en observateur amusé dans l’intimité des couples : dans cette suite de saynètes sur la vie conjugale, comparables aux caricatures de Daumier, il porte à son apogée le genre des « physiologies » (petits livres, généralement illustrés, qui proposent des études de mœurs traitées avec légèreté et humour). Ici, quand Balzac décrit un tapis, il se contente d’un coup de plume : « le fond est en velours bleu, noir ou rouge, la couleur est, comme vous le verrez, parfaitement indifférente. » Car l’essentiel est de saisir sur le vif quelque chose de pittoresque, qui montre les petites mesquineries et les grandes déceptions du mariage bourgeois – tout en gardant toujours un rire généreux. C’est ainsi que Balzac met en scène deux types humains : d’un côté, Adolphe, l’homme bourgeois, se signale par une aridité mentale désespérante ; de l’autre, la femme (Caroline) est réduite à être l’un des « plus jolis joujoux que l’industrie sociale ait inventés ». Ensemble, les jeunes époux vont suivre pas à pas le chemin qui mène de la promesse de bonheur… aux « misères » du mariage. Car entre eux, les époux ne cessent jamais de faire l’expérience de l’incompréhension. Balzac, lui, se contente de les trahir à chaque page, et l’équivoque du narrateur (à défaut d’impartialité) lui permet de pouvoir délicieusement compter les points dans la guerre des sexes.
Petites misères de la vie conjugale d'Honoré de Balzac
Où menent les mauvais chemins d'Honoré de Balzac
Où menent les mauvais chemins d'Honoré de Balzac
La Comédie humaine - Études de moeurs. Troisième et quatrième livres, Scènes de la vie parisienne et scènes de la vie politique - Tome XII (sic, erreur pour le tome IV). Douzième volume de l'édition Furne 1842. Extrait : Outre les avocats sans cause qui balayent cette salle avec leurs robes et qui nomment les grands avocats par leurs noms de baptême, à la manière des grands seigneurs entre eux, pour faire croire qu'ils appartiennent à l'aristocratie de l'Ordre ; on voit souvent de patients jeunes gens, à la dévotion des avoués, faisant le pied de grue à propos d'une seule cause retenue en dernier et susceptible d'être plaidée si les avocats des causes retenues en premier se faisaient attendre. Ce serait une peinture curieuse que celle des différences entre chacune des robes noires qui se promènent dans cette immense salle trois par trois, quelquefois quatre à quatre, en produisant par leurs causeries l'immense bourdonnement qui retentit dans cette salle, si bien nommée, car la marche use les avocats autant que les prodigalités de la parole ; mais elle trouvera place dans l'Étude destinée à peindre les avocats de Paris.
Où menent les mauvais chemins d'Honoré de Balzac
L'illustre Gaudissart d'Honoré de Balzac
L'illustre Gaudissart d'Honoré de Balzac
HONORÉ DE BALZAC (1799-1850), est le fils de Bernard-François Balssa, secrétaire au Conseil du roi, directeur des vivres, adjoint au maire et administrateur de l’hospice de Tours, et d'Anne-Charlotte-Laure Sallambier, issue d'une famille de passementiers du Marais. Bernard-François Balssa transforma le nom originel de la famille en Balzac, par une démarche faite à Paris entre 1771 et 1783. Balzac est l´auteur d´une grande série de 91 romans interconnectés et coordonnés, intitulée «Comédie humaine », écrite entre 1827 et 1847. Dans la préface de 1842, Balzac utilise pour la première fois ce titre et manifeste son dessein de livrer une représentation globale de la société française des dernières années du XVIIIème siècle et de la première moitié du XIXème. L´écrivain réclame pour ce travail la méthode scientifique susceptible de lui donner ordre et rigueur, précision et portée intellectuelle. Selon ce projet, les romans sont classifiés en trois grands axes : Études de mœurs (la catégorie la plus large, comprenant plusieurs aspects : la vie privée, la vie provinciale, Paris, des matières militaires et politiques), Études philosophiques et Études analytiques. Dans la « Comédie humaine » sont recensés plus de deux mille caractères, parmi lesquels surnage le génie criminel Vautrin ou le préteur Gobseck, apparaissant, comme les autres, à différents niveaux de leur carrière. Balzac est intéressé par le surnaturel, particulièrement dans les Études philosophiques, par le fonctionnement des passions, le rôle de l´argent dans la formation de l´individu et des relations sociales, déterminant l´effet de l´environnement ou de l´énergie et l´ambition. « Le cousin Pons » (1847). Le roman présente deux centres d´intérêt ; d´une part, le personnage principal lui-même, un anachronisme qui vit en constant décalage par rapport à son temps et dont le narrateur s´amuse à dresser la caricature ; d´autre part, l´avidité démesurée d´une certaine couche de la société qui d´ailleurs ne manque pas de moyens, mais dont toute leur vie est fondée sur une seule valeur : l´argent.
L'illustre Gaudissart d'Honoré de Balzac
Le message d'Honoré de Balzac
Le message d'Honoré de Balzac
L'histoire est celle de deux voyageurs qui prennent la diligence de Paris à Moulins en voyageant sur l'impériale. Les deux hommes sympathisent et parlent, comme deux jeunes gens pudiques et naïfs, de leur maîtresse plus âgée, rivalisant d'histoires sur leur dévouement à ces dernières et sur le caractère aimable de celle qu'ils adorent. Mais la diligence se renverse, écrasant l'un des deux. On ne connait pas son nom ni celui du narrateur qui raconte l'histoire à la première personne. Avant de mourir, l'accidenté charge son compagnon de remplir une mission : porter la correspondance du mort à sa maîtresse nommée Juliette.
Le message d'Honoré de Balzac