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Les possedes de Fiodor Dostoïevski
Les possedes de Fiodor Dostoïevski
Ce n’est pas seulement sa mère, la générale Stavroguine, ce n’est pas seulement son ancien précepteur, Stépane Trofimovitch, c’ est toute la ville qui attend l’arrivée de Nicolas, ce jeune homme séduisant, fascinant, inquiétant. Il a vécu dans la capitale, il a parcouru l’Europe ; on raconte sur lui d’étranges choses. Il arrive. De quels démons est-il accompagné ? Avant même la parution du roman en 1873, l’éditeur avait refusé de publier un chapitre jugé choquant, « La confession de Stavroguine ». Afin de mieux préserver l’architecture de l’ensemble, on l’a réintégré ici à la place qui était prévue pour lui au coeur du roman. On n’en comprend que mieux à quel point Les Démons est une formidable méditation sur Dieu et le suicide, sur le cabotinage et l’inaccessible authenticité, mais aussi sur le crime et la volonté de domination.
Les possedes de Fiodor Dostoïevski
Les_nuits_blanches de Fiodor Dostoëvski
Les_nuits_blanches de Fiodor Dostoëvski
Les Nuits blanches, c'est d'abord un vrai roman d'amour. Un jeune homme solitaire et romanesque rencontre, une nuit, dans Petersbourg désert, une jeune fille éplorée. Désespérée par un chagrin d'amour, Nastenka se laisse aller au fantasme du jeune homme, amoureux depuis le premier instant, le berce - et se berce - dans l'illusion d'une flamme naissante... La nouvelle traduction d'André Markowicz tire de ce roman un parti stylistique étonnant. Discordante, ironique, la voix que l'on entend ici est bien celle du grand écrivain russe, qui n'a cessé sa vie durant de se battre, au nom de la vérité, contre l'élégance trompeuse, celle des mots et celle des sentiments.
Les_nuits_blanches de Fiodor Dostoëvski
Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski
Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski
Résumé : En juillet 1865, Rodion Romanovitch Raskolnikov est un ancien étudiant en droit âgé de 23 ans, sans le sou. Par manque d'argent, il a dû abandonner ses études et vit dans un quartier mal famé de Saint-Pétersbourg. Rongé par la pauvreté, il s'isole du reste du monde. Après avoir vendu son dernier bien, la montre de son père, à une usurière, une idée lui vient à l'esprit : un meurtre est-il moralement tolérable s'il conduit à une amélioration de la condition humaine ? Il a décidé d'assassiner l'usurière depuis quelque temps, mais son plan ne se déroule pas comme prévu et il commet un double meurtre.
Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski
L'Île des Pingouins d'Anatole France
L'Île des Pingouins d'Anatole France
L'Île des Pingouins est un roman historique d'Anatole France paru en 1908.Il s'agit d'une histoire parodique de la France constituée de nombreuses allusions à l'histoire contemporaine. Résumé : Maël, un saint homme, aborde une île des mers hyperboréennes où l'a poussé une tempête. Trompé par sa mauvaise vue, Maël baptise des pingouins qu'il a pris pour des hommes. Dieu, après avoir consulté les docteurs de l'Église pour résoudre le problème théologique de savoir si les pingouins baptisés sont de ce fait des créatures de Dieu, décide de transformer les pingouins en hommes. Anatole France décrit alors leur histoire, les origines, les temps anciens, le Moyen Âge, la Renaissance, les temps modernes et les temps futurs. Reflet de l'histoire de la France, l'histoire des Pingouins n'est qu'une « suite de misères, de crimes et de folies. Cela est vrai de la nation pingouine comme de toutes les nations. » L'affaire des quatre-vingt mille bottes de foin est ainsi une parodie de l'affaire Dreyfus. L'Histoire future décrit le monde contemporain et sa fuite en avant, un monde « où le goût s'était perdu des jolies formes et des toilettes brillantes », où règne « une laideur immense et régulière. La condition humaine alterne alors entre constructions démesurées, destructions et régressions : « On ne trouvait jamais les maisons assez hautes... Quinze millions d'hommes travaillaient dans la ville géante... » C'est l'histoire sans fin, cycle infernal qui, pour Anatole France, rend improbable l'idée d'une société future meilleure
L'Île des Pingouins d'Anatole France
L'orme du mail d'Anatole France
L'orme du mail d'Anatole France
L'orme du mail - le premier des quatre volumes qui forment L'HISTOIRE CONTEMPORAINE avec Le mannequin d'osier, L'anneau d'améthyste, et M. Bergeret à Paris, constitue l'ouverture dune série romanesque où la fiction a pris ses sources dans la société française au seuil du XXe siècle. Chronique de la vie provinciale, L'orme du mail offre, grâce à l'abbé Lantaigne et à l'abbé Guitrel, grâce au général Caftier de Chalmot, au préfet Worms-Clavelin, au président Cassignol, à M. de Gromance, auxquels, il faut joindre plusieurs visages féminins, un tableau satirique de l'Eglise, de l'Armée, de l'Administration, de la justice et de la Noblesse. ' Cependant, sous l'orme vénérable du mail, discourt subtilement Lucien Bergeret, maître de conférences à la faculté des Lettres, tenu pour « un esprit distingué, mais bizarre... imprudent en paroles », malheureux. dans son ménage, où il goûte « à l'excès les incommodités de la vie commune ». Sous le couvert du sourire, Anatole France a tracé une fresque d'une vérité assez impitoyable, où les caractères sont sans cesse confrontés aux apparences sociales. La nomination d'un évêque au siège de Tourcoing et les rivalités qu’elle provoque - argument auteur duquel se développe le récit - ont permis au chroniqueur de L'HISTOIRE CONTEMPORAINE de mettre en relief plusieurs figures de prêtres qui rivalisent avec les meilleures soutanes de Stendhal et de Balzac
L'orme du mail d'Anatole France
Le mannequin d'osier d'Anatole France
Le mannequin d'osier d'Anatole France
Le mannequin d'osier, le second des volumes qui forment avec L'Orme du mail, L'Anneau d'améthyste et M. Bergeret à Paris, la série de l'Histoire contemporaine, est plus particulièrement consacré à l'infortune conjugale de M. Bergeret, symbolisée par le mannequin que l'épouse du maître de conférences à la faculté des Lettres de la ville de X a placé inopportunément dans le cabinet du professeur et que celui-ci jette par une fenêtre après. l'avoir lacéré. M Bergeret n'en est pas moins l'homme des doctes entretiens et de la sagesse audacieuse. Sous une apparence aimable, ses propos sont les plus anticonformistes qui soient, qu'il les tienne avec le commandeur Aspertini, jeune savant italien, M. l'abbé Lantaigne, supérieur du grand séminaire, M. Mazure, archiviste départemental, où de M. de Terremondre, chef régional du parti catholique. Cependant se poursuit la rivalité qui oppose l'abbé Lantaigne à l'abbé Guitrel pour l'obtention du siège épiscopal de Tourcoing. Chez le libraire Paillot les opinions s'affrontent, aussi bien que se tisse la chronique locale, qui prend les dimensions de l'histoire de la France à la fin du XIXe siècle par les vues qu'il suggère ou qu'elle impose. Toute une éhtique, toute une politique naissent de cette « histoire contemporaine » étonnamment présente, où la raillerie voltairienne se joue sur un fond à la Balzac pour l'exactitude de la peinture des moeurs provinciales. Mme Bergeret quittera la ville où elle est « trop restée d'un jour » puisqu'une conduite imprudente lui a fait perdre la bonne réputation qu'elle avait acquise.
Le mannequin d'osier d'Anatole France
L'Étui de nacre d'Anatole France
L'Étui de nacre d'Anatole France
L'Étui de nacre, 1892, recueil de contes; réédité en 1923 avec la mention « Édition revue et corrigée par l''auteur » Le Procurateur de Judée, Amycus et Célestin, La Légende des saintes Oliverie et Liberette, Sainte Euphrosine, Scolastica, Le Jongleur de Notre-Dame, La Messe des ombres, Leslie Wood, Gestas, Le Manuscrit d'un médecin de village, Mémoires d'un volontaire, L'Aube, Madame de Luzy, La Mort accordée, Anecdote de floréal, an II, La Perquisition, Le Petit Soldat de plomb.
L'Étui de nacre d'Anatole France
Histoire comique d'Anatole France
Histoire comique d'Anatole France
« Les grands rôles de drame doivent, pour produire leur effet, être tenus par un comique, mais qui ait de l'âme. » Ainsi parle, prophétiquement, Chevalier, acteur tourmenté par deux grandes passions, son métier et Félicie Nanteuil. Nanteuil, filant comme une étoile prometteuse parmi les feux de la rampe, exquise et perfide, méchante et délicieusev. Nanteuil qui l'abandonne, sans égards, pour un diplomate de charme.Dans le monde féroce des petits Rastignac des planches, l'excès est de rigueur et les extrêmes se touchent : l'amour appelle la mort, qui appelle l'humour. Faisant de sa vie une pièce de théâtre au final grandiose, Chevalier va jouer la plus terrible des « histoires comiques » c'est-à-dire de comédiens. En supprimant une existence, il va, lentement mais violemment empoisonner deux autres, les ronger par un venin corrosif.Roman aux noires audaces, cruel dans ses fondements et subtil dans son analyse des mécanismes de l'esprit ; pour ne pas dire de l'inconscient ; virulent dans sa charge des bassesses et des injustices, Histoire comique est toujours le plus beau des « drôles de drame » qui se puisse lire.
Histoire comique d'Anatole France
Le jardin d'épicure d'Anatole France
Le jardin d'épicure d'Anatole France
Anatole France fut académicien, prix Nobel et enterré lors de funérailles nationales ; il fut donc académique, bien pensant et institutionnel : voilà pour le préjugé qui sévit parfois. Or le lire, c'est découvrir un écrivain anticonformiste, acéré et ironique, amoureux de l'intelligence et de l'érudition. Aphorismes, dialogues, textes courts, lettres réelles ou imaginaires, Le Jardin d'Epicure est un résumé composite, conçu par Anatole France lui-même, de sa vision du monde, empreinte de sagesse et surtout d'une ironie d'une finesse inégalée. Humaniste mais désabusé, sympathisant socialiste mais parfois sombre et pessimiste, ardent dreyfusard - seul académicien à l'être, il entraînera Proust, qui le fréquenta souvent, dans la cause - ce faux dilettante, érudit et adorateur des livres, se révèle aussi dans cet ouvrage un philosophe clair, limpide presque, davantage héritier de Montaigne, Voltaire et Vauvenargues que de Victor Cousin ou Auguste Comte, davantage préoccupé des leçons de la vie que de celles de l'école. Son style alerte, son ironie brillante et sa hauteur de vue n'ont pas pris une ride. Bref, il est temps de redécouvrir Anatole France dont la pensée et l'écriture, si elles ne sont pas celles d'un " moderne " sont sans doute plus actuelles que beaucoup d'autres pour un temps mieux considérés.
Le jardin d'épicure d'Anatole France
Le crime de Sylvestre Bonnard d'Anatole France
Le crime de Sylvestre Bonnard d'Anatole France
Sylvestre Bonnard, membre de l'Institut, est un historien et un philologue, doté d'une érudition non dénuée d'ironie. «Savoir n'est rien - dit-il un jour - imaginer est tout.» Il mène une vie austère au milieu de ses livres. Mais il consacre également tous ses efforts à trouver un manuscrit du XIVe siècle, la Légende dorée de Jacques de Voragine, dont il rêve comme un enfant peut convoiter quelque jouet extraordinaire. Au cours d'un voyage en Sicile, il fait la connaissance du prince et de la princesse Trépof, mais ne parvient pas à mettre la main sur l'ouvrage. À son retour à Paris, il a la douleur de voir le précieux livre lui échapper encore, lors d'une vente aux enchères. Mais il obtiendra finalement l'objet convoité, d'une manière que le soin au lecteur de découvrir... Le hasard lui fait rencontrer la petite fille d'une femme qu'il a jadis aimée et, pour protéger l'enfant d'un tuteur abusif, il l'enlève... Ce roman, spirituel, généreux et tendre, fit connaître Anatole France.
Le crime de Sylvestre Bonnard d'Anatole France
Monsieur Bergeret à Paris d'Anatole France
Monsieur Bergeret à Paris d'Anatole France
Le hasard ou quelque dieu bienfaisant. à moins que ce ne soit simplement le jeu des hiérarchies universitaires, donne au professeur Bergeret une chaire à Paris. Déjà un incident bénéfique l'a débarrassé d'une épouse difficile. Le cœur en paix, sinon l'esprit, M. Bergeret quitte sa ville provinciale accompagné de sa fille et de sa sœur La venue du professeur n’est pas accueillie par tous avec aménité. L'heure est à l'effervescence dans la capitale où les « Trublions » s'énervent. Qui sont-ils? L’âme de la meute qui hurlait aux chausses d’Émile Zola en réclamant l’étouffement de l'Affaire Dreyfus. Comme Zola, M. Bergeret, auquel Anatole prête nombre de ses idées, est du parti de la révision de l'Affaire. Ce roman, après L'Orme du mail, Le Mannequin d'osier et L’Anneau d’améthyste, termine la chronique en quatre volumes intitulée Histoire contemporaine dans laquelle Anatole France, s'il a tracé une satire pertinente des mœurs politiques et autres d'un pays en proie à l’Affaire Dreyfus, au boulangisme et au nationalisme des « Trublions », a également illustré le thème permanent des conflits idéologiques, soutenus par les Passions humaines.
Monsieur Bergeret à Paris d'Anatole France
L'anneau d'amethyste d'Anatole France
L'anneau d'amethyste d'Anatole France
L?Histoire contemporaine est une tétralogie d'Anatole France. Autour d'un universitaire, c'est une tétralogie satirique de la société française sous la Troisième république, du boulangisme au début du XXe siècle. Extrait : Mais l'armée étant une administration comme l'agriculture, les finances ou l'instruction publique, on ne conçoit pas qu'il existe une justice militaire quand il n'existe ni justice agricole, ni justice financière, ni justice universitaire. Toute justice particulière est en opposition avec les principes du droit moderne. Les prévôtés militaires paraîtront à nos descendants aussi gothiques et barbares que nous paraissent à nous les justices seigneuriales et les officialités.
L'anneau d'amethyste d'Anatole France
Les contes de Jacques Tournebroche d'Anatole France
Les contes de Jacques Tournebroche d'Anatole France
Le vin, quand il est généreux, trouble la tête des rois comme celle des pages. Charlemagne et ses douze pairs ayant bu plus que de raison rivalisent de vantardises - et de toutes, c'est Le gab d'Olivier qui exaspère le plus leur hôte, Hugon, souverain de Constantinople. C'est aussi le seul gab pour lequel implorer le secours divin serait scabreux, mais ce supplément imaginaire à la Geste de Charlemagne finit bien quand même, car « les Français ont Dieu et le diable avec eux ». Les huit autres contes dus à l'invention malicieuse de Jacques Tournebroche voilent leurs traits satiriques sous les grâces anciennes des règnes de Charles VII, de Louis XI et de Louis XIV. Tels Le Miracle de la pie ou La Leçon bien apprise par dame Violante sous la direction du bon frère jean Turelure Les cinq récits suivants sont placés sous l'invocation de Clio, muse de l'Histoire. Anatole France imagine la mort du poète Homère ou la vie d'un chef gaulois, et fustige les politiciens sous le masque des gibelins ou du Bonaparte de l'An VIII.
Les contes de Jacques Tournebroche d'Anatole France
Crainquebille, Putois, Riquet et plusieurs autres récits profit d'Anatole France
Crainquebille, Putois, Riquet et plusieurs autres récits profit d'Anatole France
Crainquebille, Putois, Riquet et plusieurs autres récits profitables Résumé : Crainquebille, Putois, Riquet, Pensées de Riquet, La cravate, Les grandes manoeuvres à Montil, Emile, Adrienne Buquet, La pierre gravée, La signora Chiara, Les juges intègres, Le christ de l''océan, Jean Marteau, Monsieur Thomas, Vol domestique, Edmée ou la charité bien placée ...
Crainquebille, Putois, Riquet et plusieurs autres récits profit d'Anatole France
Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue d'Anatole France
Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue d'Anatole France
Qui ne connaît le conte où Charles Perrault relate comment la femme d''un seigneur surnommé Barbe-Bleue échappe au sort infligé par lui à ses six précédentes épouses ? Barbe-Bleue a été voué à l'exécration générale sur la foi de ce texte, mais la raison commande de ne rien croire sans preuve et Anatole France feint d''avoir trouvé la vérité sur Les sept femmes de la Barbe-Bleue - alias Bernard de Montragoux, châtelain des Guillettes, homme calomnié s''il en fût. Jugez-en sur son récit tout pétri d'inventions enrobées dans une prose musicale et précise, inspirée des poètes grecs et latins. Anatole France est passé maître dans l'art des biographies apocryphes, il le démontre aussi dans Le Miracle du grand saint Nicolas, évêque de Trinqueballe en Vervignole, mais ce serait limiter son talent que de le réduire à celui d'inventeur de variations si réussies soient-elles : on y sent toujours pointer l'ironie d'un esprit sceptique qui aiguise sa verve aux dépens des travers humains. C'est visible dans les tribulations de Nicolas et plus encore dans la quête satirique de la Chemise, où deux serviteurs d'un roi neurasthénique cherchent pour le guérir la chemise d'un homme heureux. Cet esprit sceptique n'hésite d'ailleurs pas à se moquer du scepticisme même, à preuve le quatrième des contes merveilleux contenus dans ce volume : la très malicieuse Histoire de la duchesse de Cicogne et de M. de Boulingrin, qui dormirent cent ans en compagnie de la Belle-au-Bois-dormant.
Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue d'Anatole France
Les dieux ont soif d'Anatole France
Les dieux ont soif d'Anatole France
Les dieux ont soif est un roman d'Anatole France paru en 1912. En 1950, ce roman fut inclus dans la liste du Grand prix des Meilleurs romans du demi-siècle. Dans sa préface de l'édition Gallimard-folio, Marie-Claire Bancquart écrit : « Les dieux ont soif, roman de la Terreur, depuis sa naissance jusqu'à son effacement par la réaction thermidorienne, est un des plus beaux romans historiques qui aient été écrits sur cette époque ». Résumé : Histoire de l'ascension infernale d'Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont-Neuf.Les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire
Les dieux ont soif d'Anatole France
Le Crime de Sylvestre Bonnard d'Anatole France
Le Crime de Sylvestre Bonnard d'Anatole France
Le Crime de Sylvestre Bonnard, membre de l'Institut, dont la première version date de 1881, est le premier roman d''Anatole France. Par cette oeuvre, l'une de ses toutes premières en prose, il se fit connaître comme romancier, alors qu'il a déjà 37 ans et était principalement connu comme poète affilié au Parnasse. L'oeuvre reçut le prix de l'Académie française. Résumé : Sylvestre Bonnard, membre de l'Institut, est un historien et un philologue, doté d'une érudition non dénuée d'ironie : « Savoir n'est rien, dit-il un jour; imaginer est tout. » Il vit au milieu des livres, la cité des livres, mais se lance à la recherche, en Sicile et à Paris, du précieux manuscrit de La Légende dorée qu'il finit un jour par obtenir. Le hasard lui fait rencontrer la petite fille d'une femme qu'il a jadis aimée et, pour protéger l'enfant d'un tuteur abusif, il l'enlève. La jeune fille épousera par la suite un élève de M. Bonnard
Le Crime de Sylvestre Bonnard d'Anatole France
Thaïs d'Anatole France
Thaïs d'Anatole France
Thaïs est un roman d'Anatole France, inspiré du récit de la vie de sainte Thaïs, publié en 1891. Résumé : Paphnuce est devenu abbé d'un groupe de moines cénobites égyptiens, pour se repentir d''une jeunesse de frivolité et de débauche. Après des années de retraite et de vie monacale, sur le coup d'une vision, il revient sur les lieux de sa jeunesse pour tirer la comédienne Thaïs d'une vie dissolue qui la conduit tout droit à la damnation éternelle. Il y parviendra et la convaincra de rejoindre la vie religieuse pour trouver ainsi le chemin du ciel. Après bien des péripéties mystiques, il finira cependant par se damner, tant il est marqué à jamais par le souvenir troublant de la pécheresse qu'elle fut. Toute une vie de prières et d'ascétisme, ne réussira pas à éteindre le feu amoureux que la seule vue de Thaïs a déclaré dans le coeur de Paphnuce bien des années auparavant.
Thaïs d'Anatole France
Les cinq sous de Lavarède de Paul d'Ivoi & Henri Chabrillat
Les cinq sous de Lavarède de Paul d'Ivoi & Henri Chabrillat
Paul d'Ivoi, de son vrai nom Paul Deleutre, est issu d'une lignée d'écrivains qui utilisèrent tous le pseudonyme d'Ivoi. Son grand-père, Edouard, et son père, Charles, signèrent également certains de leurs livres Paul d'Ivoi. Il débuta comme journaliste à Paris-Journal et au Figaro, et collabora au Journal des Voyages et au Petit Journal sous le pseudonyme de Paul d'Ivoi. Il commença par donner quelques pièces de boulevard~: Le mari de ma femme (1887), La pie au nid (1887) ou Le tigre de la rue Tronchet (1888) et quelques romans feuilletons qui passèrent inaperçus. Entre 1894 et 1914, il publia les 21 volumes qui forment la série des Voyages excentriques, qui exploitent le filon des Voyages extraordinaires de Jules Verne. En 1894, le premier volume de la série, Les Cinq sous de Lavarède, écrit en collaboration avec Henri Chabrillat, lui valut la célébrité. Ce sera le plus réaliste de ses romans, les suivants (Le Diamant d''Osiris, Le Corsaire Triplex...) s'engageant de plus en plus jusqu'aux Dompteurs de l''or dans une veine scientifique colorée de fantaisie délibérément naïve. Extrait : Un seul incident signala cette dernière journée ; des grondements souterrains se firent entendre, ce qui n';a rien de bien surprenant dans cette région volcanique, où les tremblements de terre se produisent, bon an, mal an, une soixantaine de fois. Le soir venait. A perte de vue, d'énormes massifs de roches s'entassaient dans tous les sens, à travers la brume amoncelée. Nos voyageurs grignotèrent une tortilla de maïs, de la provision que leur avait laissée Iloé. Il fallait au moins se soutenir, puisque l'on ne savait où l'on pourrait gîter
Les cinq sous de Lavarède de Paul d'Ivoi & Henri Chabrillat
Corsaire Triplex de Paul d'Ivoi
Corsaire Triplex de Paul d'Ivoi
Résumé : Le corsaire Triplex, étrange justicier semblant doué à la fois d'ubiquité et du pouvoir de percer tous les secrets, a déclaré une guerre sans merci contre Toby Allsmine, Directeur de la police anglaise du Pacifique. Nous retrouvons à Sydney le journaliste Armand Lavarède, sa femme Aurett et la belle Égyptienne Lotia, promise à Robert Lavarède dont on est sans nouvelles. Les recherches des jeunes gens leur laissent à penser qu'il pourrait être passé par la ville australienne, et que Toby Allsmine, l'ennemi juré du Corsaire Triplex, soit mêlé à la conspiration qui a abouti à sa disparition. Avec sang-froid et astuce, comme à l''accoutumée, Armand Lavarède va conduire une enquête pour retrouver son cousin et établir l'identité du corsaire Triplex, ainsi que percer à jour le terrible secret de Toby Allsmine.
Corsaire Triplex de Paul d'Ivoi
Cousin de Lavarède de Paul d'Ivoi
Cousin de Lavarède de Paul d'Ivoi
Résumé : Robert Lavarède, tranquille employé et cousin d'Armand (que vous connaissez si vous avez lu Les Cinq sous de Lavarède), et son ami astronome Ulysse Astéras, sont enlevés à Paris par de mystérieux individus. Ils se retrouvent prisonniers dans un bateau en route pour l'Égypte. Arrivés dans l'île de Philæ, Robert est considéré comme un roi, dernier descendant des pharaons, censé se mettre à la tête de la révolte nationale contre l''occupant anglais...
Cousin de Lavarède de Paul d'Ivoi
La belle rivière de Gustave Aimard
La belle rivière de Gustave Aimard
Résumé : Le comte de Jumonville Peu de personnes le savent. Sous Louis XIV et sous Louis XV, la plus grande partie de l’Amérique du Nord appartenait à la France. Dans ces possessions se trouvait le vaste territoire connu aujourd’hui sous la dénomination de Canada, jadis nommé : Nouvelle-France. De nos mains, cette terre si riche passa dans celles des Anglais. L’Angleterre en possède actuellement une minime partie qui constitue une de ses plus riches colonies. Que si l’on cherche une cause sérieuse à cet abandon inintelligent, on n’en trouve pas. Des flots de sang ont été versés. Tant d’hommes illustres s’étaient voués à la colonisation de cette succursale de la mère patrie ! On se croyait près d’arriver à un résultat glorieux et fécond. L’indifférence coupable du gouvernement, l’odieuse jonglerie des Mississipiens, le mot mi-spirituel et antipatriotique de Voltaire, mot qui fut pris à la lettre par le peuple le plus léger de la terre, anéantirent le fruit de si héroïques efforts, de si longs travaux. Ce fut une grande perte pour la France. On se représente encore maintenant le Canada comme un pays de médiocre étendue, stérile, au climat rigoureux, inclément, mortel pour les Européens. On voit toujours ces immenses étendues de terrains, enfouies sous des neiges éternelles, parcourues par des bêtes fauves ou de féroces Indiens. Erreur qui nous a coûté cher. En deux mots, voici la vérité : À l’époque où nous étions les maîtres, la Nouvelle-France formait un triangle dont la base se trouvait au nord de la baie d’Hudson et le sommet dans le golfe du Mexique, au sud de la Nouvelle-Orléans. Or, chaque côté de ce triangle mesure au moins 3500 kilomètres et la superficie totale en est d’environ 1 200 000 kilomètres carrés, superficie onze fois plus considérable que celle de la France actuelle. Le Canada seul compte vingt-cinq mille habitants. Il en pourrait contenir le sextuple. C’est, sans contredit, le pays le plus industrieux et le plus commerçant de l’Amérique du Nord.
La belle rivière de Gustave Aimard
Jim L'indien de Gustave Aimard
Jim L'indien de Gustave Aimard
Extrait : Par une brûlante journée du mois d’août 1862, un petit steamer sillonnait paisiblement les eaux brunes du Minnesota. On pouvait voir entassés, pêle-mêle sur le pont, hommes, femmes, enfants, caisses, malles, paquets, et les mille inutilités indispensables à l’émigrant, au voyageur.Les bordages du paquebot étaient couronnés d’une galerie mouvante de têtes agitées, qui toutes se penchaient curieusement pour mieux voir la contrée nouvelle qu’on allait traverser.Dans cette foule aventureuse il y avait les types les plus variées : le spéculateur froid et calculateur dont les yeux brillaient d’admiration lorsqu’ils rencontraient la grasse prairie au riche aspect, et les splendides forêts bordant le fleuve ; le Français vif et animé ; l’Anglais au visage solennel ; le pensif et flegmatique Allemand ; l’Écossais à la mine résolue, aux vêtements bariolés de jaune ; l’Africain à peau d’ébène, une marchandise de contrebande, comme on dit maintenant ; — tous les éléments d’un monde en miniature s’agitaient dans l’étroit navire, et avec eux, passions, projets, haines, amours, vices et vertus. Sur l’avant se tenaient deux individus paraissant tout particulièrement sensibles aux beautés du glorieux paysage déployé sous leurs yeux...
Jim L'indien de Gustave Aimard
Coeur-de-Panthère de Gustave Aimard
Coeur-de-Panthère de Gustave Aimard
Extrait : L'audacieux espion s'avança donc hardiment, rampant à la manière Indienne, invisible, silencieux, rapide comme un démon de la nuit. Partout la nuit noire ! Au travers d''un volet mal joint, au rez-de-chaussée, s''échappait un mince filet de lumière : deux ou trois clartés tremblotantes se montraient vaguement aux fenêtres de l'étage supérieur. Pas une voix, pas un son ne troublait le morne silence, si ce n''étaient les pleurs lamentables de la pluie ruisselante et le râlement obstiné du vent. Tous dormaient d'un sommeil de plomb, excepté ceux dont le devoir était de veiller ou ceux qui entretenaient les lumières brillant à leurs fenêtres... Et si des yeux étaient éveillés, si un cœur était inquiet, pourquoi ne serait-ce pas ceux de Manonie, de Cœur-de-Panthère ! À ce nom, les muscles de l'Indien se crispèrent dans ses mains brûlantes ; l'heure de la vengeance arrivait enfin !
Coeur-de-Panthère de Gustave Aimard
Les pieds fourchus de Gustave Aimard
Les pieds fourchus de Gustave Aimard
Résumé : Les Nombreuses Superstitions qui régnaient dans la Nouvelle Angleterre, avant la guerre de l'indépendance, ont survécu dans beaucoup de contrées. Malgré le progrès de la civilisation, elles maintiennent leur empire sur l'inculte population des frontières. Si l'on eût consulté l'almanach, le printemps était arrivé; mais on pouvait se croire en plein hiver dans le district du Maine, si l'on regardait les neiges entassées sur les montagnes, les glaces flottant sur les cours des rivières, sur les ondes paisibles des lacs; l'horreur sombre des brouillards serpentait jour et nuit sur les montagnes, l'âpre concert des tempêtes rugissait dans les grands bois, le désert était sillonné par les tourmentes. Au lieu de l''aubépine joyeuse, des fleurs de mai, des jeunes pousses de l'érable à sucre, on voyait partout un blanc manteau de neige: c''était la joie des enfants, qui, peu soucieux de la saison, bâtissaient des maisons fondantes, se lançaient des boules faciles à briser, glissaient, tombaient et se poursuivaient joyeusement, se lançant en l'air leurs chaudes haleines qui formaient de petits nuages éphémères. Cependant, à l'hôtellerie de l'oncle Jerry, nonobstant nuages et tempêtes, se faisaient de merveilleux préparatifs de noces. Tous les voisins du New Hampshire et du Vermont, à quarante milles à la ronde, étaient prévenus qu''on ne pouvait manquer un tel rendez-vous, les sentiers fussent-ils rompus, les passages des montagnes interceptés, les ruisseaux débordés: jamais pareille assemblée n'aurait été vue, depuis l'inauguration de la nouvelle église...
Les pieds fourchus de Gustave Aimard
Les bohèmes de la Mer de Gustave Aimard
Les bohèmes de la Mer de Gustave Aimard
Résumé : Le Saumon couronné Le 17 octobre 1658, entré sept et huit heures du soir, deux hommes étaient attablés dans la grande salle du Saumon couronné, la principale auberge de la ville de Port-de-Paix, rendez-vous ordinaire des aventuriers de toutes nations que la soif de l’or et la haine des Espagnols attiraient dans les Antilles. Ce jour-là, une chaleur torride n’avait cessé de peser sur la ville, de gros nuages jaunâtres chargés d’électricité s’étaient étendus d’un bout à l’autre de l’horizon, sans qu’un souffle d’air vînt, même au coucher du soleil, rafraîchir la terre pâmée de chaleur. On entendait de sourds murmures qui, s’échappant du sein des mornes, roulaient répercutés par les échos avec les éclats stridents d’un tonnerre lointain. La mer, noire comme de l’encre, agitée par quelque commotion souterraine, se soulevait en vagues houleuses et venait lourdement se briser contre les rochers de la plage avec des plaintes sinistres. Tout enfin présageait un ouragan prochain.
Les bohèmes de la Mer de Gustave Aimard
La loi de Lynch de Gustave Aimard
La loi de Lynch de Gustave Aimard
Résumé: Le Jacal. Vers les trois heures du soir un cavalier revêtu du costume mexicain, suivait au galop les bords d’une rivière perdue, affluent du Rio Gila, dont les capricieux méandres lui faisaient faite des détours sans nombre. Cet homme, tout en ayant constamment la main sur ses armes et l’œil au guet afin d’être prêt à tout événement, excitait son cheval du geste et de la voix, comme s’il eût eu hâte d’atteindre le but de ...
La loi de Lynch de Gustave Aimard
Le chercheur de pistes de Gustave Aimard
Le chercheur de pistes de Gustave Aimard
Extrait : Depuis que les Américains des États-Unis ont révélé au monde, en s'emparant de la moitié du Mexique, où tend leur ambition, les habitants de ce beau pays sont un peu sortis de la torpeur dans laquelle ils se complaisaient et ont tenté de grands efforts pour coloniser leurs provinces et appeler sur leur sol, si riche et si fécond, des hommes intelligents, travailleurs et industrieux, qui pussent changer la face des choses et faire régner l'abondance et la richesse partout où, avant eux, ne se trouvaient que ruines, désolation, incurie et misère. Malheureusement, les nobles efforts tentés jusqu'à ce jour sont, par une fatalité incompréhensible, restés sans résultat, soit à cause de l''apathie naturelle des habitants, soit par la faute du gouvernement mexicain lui-même. Cependant de grands propriétaires, comprenant toute l'opportunité de la mesure proposée et combien il était de leur intérêt de combattre l''influence mortelle, pour leur nationalité, des invasions américaines, se sont généreusement dévoués à la réalisation de cette grande question d''économie sociale qui, malheureusement, devient de plus en plus irréalisable.
Le chercheur de pistes de Gustave Aimard
L'Aigle-Noir des Dacotahs de Gustave Aimard
L'Aigle-Noir des Dacotahs de Gustave Aimard
Extrait : La civilisation est animée d'une force immense qui la pousse à une expansion sans limite ; comme la vapeur impatiente que soulève une ardente flamme, elle est toujours en ébullition, prête à se répandre hors des limites connues. La civilisation est le mouvement perpétuel de l'humanité, toujours à la recherche de l'infini. Mais, sur son passage, elle laisse des traces, souvent misérables ou sanglantes, -- épaves ballottées sur l''Océan du destin ; -- elle détruit en créant ; elle fait des ruines en consolidant son édifice ; elle engloutit quiconque veut lutter avec elle. Il y a deux siècles à peine, des peuplades appelées Sauvages, -- pourquoi sauvages ?... -- pro­menaient dans les forêts vierges du Nouveau-Monde leur libre indolence, leur liberté solitaire, leur ignorance insouciante du reste de l'univers. La civilisation s'est abattue sur ces régions heureuses, comme une avalanche, elle a balayé devant elle les bois, leurs hôtes errants, -- Indiens, buffles, gazelles ou léopards ; -- elle a supprimé le désert et ses profonds mystères ; elle a tout absorbé.
L'Aigle-Noir des Dacotahs de Gustave Aimard
Le commandant Delgrès de Gustave Aimard
Le commandant Delgrès de Gustave Aimard
Extrait : L'homme perdu dans ces solitudes peut être considéré comme mort~; jamais il ne parviendra à en sortir ; les murailles mouvantes dont il est entouré lui forment un vert linceul qui l'enveloppe de toutes parts et dont il lui est impossible de soulever le poids, pourtant si léger en apparence, mais si lourd en réalité ; tous ses efforts pour sortir des réseaux immenses qui l'enlacent ne font qu''en resserrer davantage les flexibles anneaux ; ses forces s''épuisent dans une lutte insensée, il chancelle, veut résister encore, tombe et ne se relève plus ; c'en est fait ; la mort implacable étend vers lui sa main de squelette, et lui, ce vivant, si plein de jeunesse, de sève, de courage, de volonté, il est vaincu ; il se couche haletant et succombe dans d'horribles souffrances, au milieu de cette luxuriante et puissante végétation qui semble lui sourire railleusement, à quelques pas à peine du but qu'il voulait atteindre, sans se douter que, pendant de longues heures, il a vainement consumé toute son énergie à tourner toujours dans le même cercle, sans avancer d''un pas vers la délivrance.
Le commandant Delgrès de Gustave Aimard