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Le monstre sur le seuil de HP Lovecraft
Le monstre sur le seuil de HP Lovecraft
Résumé : Daniel Upton, le narrateur, commence son récit en revendiquant avoir tiré plusieurs coups de feu dans la tête de son meilleur ami, Edward Derby, bien qu'il nie être son meurtrier. Il décrit alors la vie et la carrière du défunt. Upton se focalise ensuite sur Asenath Waite et sur le mariage de celle-ci avec son ami. Quelques années plus tard, les gens commencent à voir des changements dans les capacités de Derby. Ce dernier se confie à Upton et lui raconte d’étranges histoires à propos de sa femme et de son beau-père, Ephraim Waite, qui pourrait ne pas être mort.
Le monstre sur le seuil de HP Lovecraft
La Maison de la sorcière de HP Lovecraft
La Maison de la sorcière de HP Lovecraft
Résumé : Walter Gilman est étudiant en mathématique et en folklore à l'université Miskatonic de la petite ville d'Arkham. Exceptionnellement doué dans des matières relevant de la physique quantique et des lois dimensionnelles, il est également fiévreux et souffrant depuis plusieurs semaines. Il vit en effet dans une vieille maison du quartier pauvre de la ville, aux côtés de colocataires divers. La chambre qu'il occupe est particulièrement réputée pour avoir servi de foyer à Keziah Mason, une vieille sorcière s'étant échappée in extremis et par des moyens inconnus de la prison de Salem en 1692. Toutes les nuits, Gilman fait des rêves de plus en plus réalistes dans lesquels Keziah et son horrible familier Brown Jenkin, un rat particulièrement développé doté d'une face et de membres humains, viennent le visiter. Pensant devenir fou, influencé par ses cours de folklore, un voisin de palier particulièrement superstitieux et la lectures d'ouvrages anciens et interdits (parmi lesquels, le fameux Necronomicon), il se confie à son ami Frank Elwood. Gilman est en effet persuadé d'être somnambule : dans ses rêves, la sorcière et son rat l'emmènent dans divers endroits étranges et inconnus, probablement dans d'autres dimensions ou dans d'autres temps, et il se réveille aux côtés de preuves tangibles de ses aventures nocturnes (par exemple, un élément architectural prélevé sur une construction extra-terrestre).
La Maison de la sorcière de HP Lovecraft
Air Froid de HP Lovecraft
Air Froid de HP Lovecraft
Résumé : Vous me demandez de vous expliquer pourquoi je crains l’air froid, pourquoi je tremble plus que les autres dès que j’entre dans une pièce froide, et parais malade, pris de nausées, lorsque la fraîcheur du soir s’insinue sous la chaleur d’un après-midi de fin d’automne. Il y en a qui disent que je réagis au froid comme d’autres à une mauvaise odeur ; je suis bien le dernier à les démentir. Ce que je vais faire maintenant, c’est vous rendre compte de l’incident le plus abominable qui me soit jamais arrivé et vous laisser le soin de juger, de dire s’il existe une explication satisfaisante à ces réactions qui vous étonnent.
Air Froid de HP Lovecraft
Celui qui hantait les ténébres de HP Lovecraft
Celui qui hantait les ténébres de HP Lovecraft
Résumé : À Providence, le jeune écrivain et peintre Robert Blake, féru d'occultisme, observe de sa fenêtre un clocher, sur lequel aucun oiseau ne vient jamais se poser. Ce clocher fait partie d'une église abandonnée, que l'auteur va visiter. Il décrit dans son journal les différentes étapes de son enquête.
Celui qui hantait les ténébres de HP Lovecraft
Les Montagnes hallucinées de HP Lovecraft
Les Montagnes hallucinées de HP Lovecraft
Résumé : Au cours d'une expédition en antarctique, deux scientifiques mettent au jour, derrière une chaîne de montagnes en apparence infranchissable, les vestiges d'une ancienne cité aux proportions gigantesques. Pendant cinq ans, un vénérable professeur d'université devient la proie d'étranges visions. Cherchant à comprendre ce qui l'a " possédé ", il découvre en Australie des ruines plus qu'antédiluviennes cachées au regard des hommes. En visitant les dédales et recoins de ces lieux maudits, tous vont observer des fresques évoquant l'arrivée sur terre d'entités d'outre-espace. Et constater que la menace de les voir reprendre le contrôle de la planète existe toujours...
Les Montagnes hallucinées de HP Lovecraft
Le cauchemar d'Innsmouth de HP Lovecraft
Le cauchemar d'Innsmouth de HP Lovecraft
Résumé : Le narrateur, Robert Olmstead, amateur de civilisation ancienne et venant de fêter sa majorité, entreprend un voyage à travers la Nouvelle-Angleterre afin d'en apprendre un peu plus sur ses origines. Arrivé à la gare de Newburyport pour prendre le train vers Arkham, il découvre l'existence d'une ligne de bus passant par la mystérieuse et lugubre Innsmouth. Cette option lui semble bien plus avantageuse au vu de sa maigre bourse, mais étrangement les gens semblent avoir un dégoût profond pour ce village aux habitants peu commodes et physiquement très peu avantagés...
Le cauchemar d'Innsmouth de HP Lovecraft
L'indicible de HP Lovecraft
L'indicible de HP Lovecraft
Résumé : Un esprit cartésien peut-il résister aux forces de l'esprit ? La science peut-elle tout expliquer ? Dans cette nouvelle, Lovecraft joue subtilement avec le réel et le subjectif, avec la raison et le chimérique, jusqu'à l'épouvante qui ne trouve pas de mots. Extrait :« Nous étions assis sur une pierre tombale abandonnée, vieille de trois siècles, par une fin d’après-midi d’automne, dans le vieux cimetière d’Arkham, et l’indicible occupait nos pensées. Les yeux fixés sur le saule géant de ce territoire réservé aux morts, dont les puissantes racines, puis le tronc, avaient presque englouti une dalle indéchiffrable, je m’étais permis une remarque bien personnelle sur les sucs fétides autant que subtils que l’inexorable réseau nourricier de l’arbre devait distiller de la terre séculaire de cet ossuaire ; mon ami s’était moqué de ce qu’il avait appelé des enfantillages et m’avait répondu que puisque aucun ensevelissement n’avait eu lieu en cet endroit depuis plus d’un siècle, la terre ne pouvait rien receler que de parfaitement normal. [...] »
L'indicible de HP Lovecraft
La Quête onirique de Kadath l'inconnue de HP Lovecraft
La Quête onirique de Kadath l'inconnue de HP Lovecraft
Résumé : Randolph Carter rêve par trois fois d'une majestueuse cité au coucher de soleil, mais chaque fois il est brutalement arraché du rêve avant d'en voir plus. Aussi prie-t-il les dieux du rêve de lui révéler des alentours de cette ville fantastique. Non seulement ceux-ci ne répondent pas, mais les rêves de la cité disparaissent en même temps. Carter se résigne à aller à Kadath, la demeure des dieux, pour les implorer en personne. Cependant personne n'a jamais vu Kadath et personne ne sait même comment y aller. En rêve, Randolf Carter descend les 700 marches des cavernes de la flamme et parle de ses plans aux prêtres du temple qui jouxte les frontières du monde du rêve et du monde de l'éveil. Les prêtres avertissent Carter des grands dangers qu'il encourt.
La Quête onirique de Kadath l'inconnue de HP Lovecraft
Le portrait de Dorian Grey d'Oscar Wilde
Le portrait de Dorian Grey d'Oscar Wilde
Résumé : Dorian Gray est un jeune homme d'une très grande beauté. Son ami artiste peintre Basil Hallward est obsédé par cette dernière et en tire toute son inspiration. Sa fascination pour le jeune homme le mène à faire son portrait, qui se révèle être la plus belle œuvre qu'il ait jamais peinte, et qu'il ne souhaite pas exposer : « J'y ai mis trop de moi-même ». Dorian va faire la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de Basil. Conscient de la fascination et de la perversion que ce dernier pourrait avoir pour son idéal de beauté, « cette nature simple et belle », Basil demande à Lord Henry de ne pas tenter de le corrompre. Mais Dorian se laisse séduire par les théories sur la jeunesse et le plaisir de ce nouvel ami qui le révèle à lui-même en le flattant : « Un nouvel hédonisme […] Vous pourriez en être le symbole visible. Avec votre personnalité, il n'y a rien que vous ne puissiez faire ». Va naître dès lors en lui une profonde jalousie à l'égard de son propre portrait peint par Basil Hallward. Il souhaite que le tableau vieillisse à sa place pour que lui, Dorian Gray, garde toujours sa beauté d'adolescent. « Si le tableau pouvait changer tandis que je resterais ce que je suis ! ».
Le portrait de Dorian Grey d'Oscar Wilde
Le Crime de Lord Arthur Savile d'Oscar Wilde
Le Crime de Lord Arthur Savile d'Oscar Wilde
Résumé : Assassin ! Assassin ! répéta-t-il comme si la réitération de l’accusation pouvait obscurcir le sens du mot. Le son de sa propre voix le fit frissonner et, pourtant, il souhaitait presque que l’écho l’entendît et réveillât de ses rêves la cité endormie. Il sentait un désir d’arrêter le passant de hasard et de tout lui dire.
Le Crime de Lord Arthur Savile d'Oscar Wilde
Le fantôme de canterville d'Oscar Wilde
Le fantôme de canterville d'Oscar Wilde
Résumé : Un ministre américain et sa famille achètent à Lord Canterville son château et tout ce qu'il contient... fantôme compris. Mais la famille Otis n'a vraiment pas peur des fantômes. Alors, lorsqu'un spectre qui a l'habitude de terroriser tout le monde se trouve confronté à deux jumeaux qui ne pensent qu'à lui jouer de mauvais tours, il est plus que déconcerté. Humour anglais au programme ! Oscar Wilde s'en donne à cœur joie en décrivant les malheurs d'un spectre qui ne sait que faire pour effrayer une famille qui lui offre de l'huile pour lubrifier ses chaînes : le bruit empêche tout le monde de dormir ! Dans le registre du rire grinçant, le deuxième conte, "Le Crime de Lord Arthur Savile", narre les mésaventures d'un homme à qui l'on a prédit, en lisant dans les lignes de sa main, qu'il allait commettre un crime. Du coup, il se sent obligé de tuer quelqu'un, pour se délivrer de cette malédiction. Et l'on termine avec une courte histoire mettant en scène un millionnaire modèle. Ces trois contes très drôles, écrits à la fin du XIXe siècle, comportent donc quelques expressions ou références obscures pour le lecteur d'aujourd'hui, qui sont expliquées en fin d'ouvrage.
Le fantôme de canterville d'Oscar Wilde
Le Scarabée d'or d' Edgar Allan Poe
Le Scarabée d'or d' Edgar Allan Poe
Résumé : Le Scarabée d'or (The Gold Bug) est une nouvelle policière et d'aventures d'Edgar Allan Poe, parue en juin 1843 dans le journal de Philadelphie Dollar Newspaper. Poe a gagné un concours organisé par le journal et reçu un prix de 100 dollars, ce qui représente le montant le plus élevé que l'écrivain ait touché pour une nouvelle publiée. C'est également le texte le plus largement lu du vivant de l''auteur. La nouvelle popularisa la cryptographie auprès du grand public tout en établissant la réputation de cryptographe hors pair de l'écrivain aux yeux de ses contemporains. Elle a été reprise dans de nombreux journaux et publications et fut traduite en français par Charles Baudelaire et publiée dans le recueil des Histoires extraordinaires. Extrait : Là-dessus, Legrand se leva avec un air grave et imposant, et alla me chercher l'insecte sous un globe de verre où il était déposé. C'était un superbe scarabée, inconnu à cette époque aux naturalistes, et qui devait avoir un grand prix au point de vue scientifique. Il portait à l'une des extrémités du dos deux taches noires et rondes, et à l'autre une tache de forme allongée. Les élytres étaient excessivement durs et luisants et avaient positivement l'aspect de l'or bruni. L'insecte était remarquablement lourd, et, tout bien considéré, je ne pouvais pas trop blâmer Jupiter de son opinion ; mais que Legrand s'entendît avec lui sur ce sujet, voilà ce qu'il m'était impossible de comprendre, et, quand il se serait agi de ma vie, je n''aurais pas trouvé le mot de l'énigme.
Le Scarabée d'or d' Edgar Allan Poe
Le Chat noir d'Edgar Allan Poe
Le Chat noir d'Edgar Allan Poe
Résumé : Le Chat noir (titre original : The Black Cat) est une nouvelle fantastique écrite par Edgar Allan Poe. Elle est publiée pour la première fois en première page de l'édition du 19 août 1843 de l'hebdomadaire The Saturday Evening Post, à Philadelphie. Extrait : Dès mon enfance, j’étais noté pour la docilité et l’humanité de mon caractère. Ma tendresse de cœur était même si remarquable qu’elle avait fait de moi le jouet de mes camarades. J’étais particulièrement fou des animaux, et mes parents m’avaient permis de posséder une grande variété de favoris. Je passais presque tout mon temps avec eux, et je n’étais jamais si heureux que quand je les nourrissais et les caressais. Cette particularité de mon caractère s’accrut avec ma croissance, et, quand je devins homme, j’en fis une de mes principales sources de plaisirs. Pour ceux qui ont voué une affection à un chien fidèle et sagace, je n’ai pas besoin d’expliquer la nature ou l’intensité des jouissances qu’on peut en tirer. Il y a dans l’amour désintéressé d’une bête, dans ce sacrifice d’elle-même, quelque chose qui va directement au cœur de celui qui a eu fréquemment l’occasion de vérifier la chétive amitié et la fidélité de gaze de l’homme naturel.
Le Chat noir d'Edgar Allan Poe
La fille du capitaine d'Alexandre Pouchkine
La fille du capitaine d'Alexandre Pouchkine
Résumé : Piotr Andréievitch Griniov a 17 ans quand son père décide de l''envoyer au service. Il découvre la situation dangereuse de la petite ville menacée par les troupes rebelles du chef cosaque Pougatchev, qui se fait passer pour l'empereur Pierre III. À ce moment, le fort tombe aux mains des troupes de Pougatchev. Extrait : Ah ! mon père Piotr Andréitch, me répondit-il avec un profond soupir, je suis fâché contre moi-même, c'est moi qui ai tort par tous les bouts. Comment ai-je pu te laisser seul dans l'auberge ? Mais que faire ? Le diable s'en est mêlé. L'idée m'est venue d'aller voir la femme du diacre qui est ma commère, et voilà, comme dit le proverbe : j'ai quitté la maison et suis tombé dans la prison. Quel malheur ! quel malheur ! Comment reparaître aux yeux de mes maîtres ? Que diront-ils quand ils sauront que leur enfant est buveur et joueur ? »
La fille du capitaine d'Alexandre Pouchkine
La Dame de pique d'Alexandre Pouchkine
La Dame de pique d'Alexandre Pouchkine
La Dame de pique suivi de Le Hussard traduit du russe par Prosper Mérimée. Résumé : Un soir d'hiver, cinq jeunes hommes passent la nuit à jouer, puis discutent du mystérieux pouvoir que détiendrait la comtesse Anna Fedotovna, grand-mère de l'un d'entre eux, Paul Tomski. Cette femme connaîtrait une combinaison de trois cartes qui gagnerait à tous les coups au jeu de pharaon. Extrait : Hermann tressaillit. L'histoire des trois cartes se représenta à son imagination. Il se mit à tourner autour de la maison, pensant à la femme qui l'occupait, à sa richesse, à son pouvoir mystérieux. De retour enfin dans son taudis, il fut longtemps avant de s'endormir, et, lorsque le sommeil s'empara de ses sens, il vit danser devant ses yeux des cartes, un tapis vert, des tas de ducats et de billets de banque. Il se voyait faisant paroli sur paroli, gagnant toujours, empochant des piles de ducats et bourrant son portefeuille de billets. À son réveil, il soupira de ne plus trouver ses trésors fantastiques, et, pour se distraire, il alla de nouveau se promener par la ville. Bientôt il fut en face de la maison de la comtesse ***. Une force invincible l'entraînait. Il s'arrêta et regarda aux fenêtres. Derrière une vitre il aperçut une jeune tête avec de beaux cheveux noirs, penchée gracieusement sur un livre sans doute, ou sur un métier. La tête se releva ; il vit un frais visage et des yeux noirs. Cet instant-là décida de son sort.
La Dame de pique d'Alexandre Pouchkine
Les poétes maudits de Verlaine
Les poétes maudits de Verlaine
Résumé : Le poète y rend hommage au Parnasse français « décadent » qui marqua la fin du Second Empire et les débuts de la Troisième République. Sont ainsi honorés de longues notices 6 poètes : Tristan Corbière, Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle-Adam et Pauvre Lelian (anagramme de Paul Verlaine). Les commentaires éclairés de Paul Verlaine, qui fréquentait personnellement ces auteurs, se ponctuent d'anecdotes de première main.
Les poétes maudits de Verlaine
Jadis et Naguère de Verlaine
Jadis et Naguère de Verlaine
Résumé : En faisant paraître jadis et naguère à la fin de 1884, Verlaine offre aux lecteurs un ensemble de poèmes parfois vieux de quinze ans, auxquels s'ajoutent une pièce de théâtre et quelques textes récents. Loin d'être un simple florilège, ce volume original couvre près de deux décennies d'activité et éclaire à bien des égards ses recueils précédents, qu'il complète et dépasse. Si Verlaine s'était montré autrefois limité par ses sujets et ses tabous, jadis et naguère offre des thèmes et des formes jusque-là réservés qui appellent désormais une reconnaissance : la franchise s'impose, la poésie et la langue se libèrent. L' " Art poétique ", publié pour la première fois dans ce recueil, contribuera à faire de Verlaine un des maîtres du mouvement symboliste.
Jadis et Naguère de Verlaine
Fêtes galantes de Verlaine
Fêtes galantes de Verlaine
Résumé : En 1867, le jeune Verlaine s'octroie un dérivatif frivole : composer une plaquette. Les Amies, qui contient six sonnets consacrés aux amours saphiques et paraîtra clandestinement. Ces quelques pièces, il est tentant de les opposer aux Fêtes galantes, parues quinze mois plus tard ; mais ce serait oublier combien, dans ce recueil qui emprunte son cadre à un XVIIIe siècle de parodie, couve aussi le désir charnel. Un recueil passéiste ? Un livre bien plutôt où le tour de force du poète est d'évoquer avec justesse les malaises de la jeunesse à la fin du Second Empire, dans un décor d'insouciante et paradoxale légèreté. Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur , dit un vers des Fêtes galantes. Mais Verlaine croit au sien lorsqu'il adresse jour après jour à sa future épouse les vingt et une pièces de la Bonne Chanson. Ingénus et sincères, ces poèmes d'amour chaste tranchent sans doute sur le reste de l'oeuvre, mais le même savoir-faire s'y retrouve : celui disait Banville, d'un artiste toujours aussi savant mais devenu heureux .
Fêtes galantes de Verlaine
Les mémoires d'un veuf de Verlaine
Les mémoires d'un veuf de Verlaine
Résumé : Les mémoires d'un veuf, le titre choisi dit assez l'intention autobiographique. Verlaine n'a pas attendu le remariage de Mathilde, qui eut lieu le 30 octobre 1886, dans le temps même, précisément, où paraissait l'ouvrage, pour se considérer, par un pathétique paradoxe qui n'en traduit pas moins une étrange fidélité, à soi, à l'autre, comme " veuf ". " C'est moi le quitté ", disait déjà la lettre du 4 octobre 1872 à Victor Hugo. Parti, en effet, mais non détaché. Détaché, il ne le sera jamais. Et il lui a suffi, pour se sentir rejeté, abandonné, " veuf ", de n'être pas aussitôt pardonné et repris ; il a suffi, même, que sa supplication ne fût pas entendue. Le veuf, lui aussi, l'inconsolable, c'est cela qu'il se croit, qu'il se sent ou qu'il se veut. Un des beaux poèmes d'Amour : Un veuf parle, est daté de 1878. La litanie ne finira plus. Mais, veuf, ce n'est pas de Mathilde seulement qu'il l'est : c'est de tout ce qu'il a connu et aimé, et dont pas davantage, jusqu'à la fin, il ne saura se déprendre : il l'est de Lucien Viotti, l'ami ou l'amant de sa jeunesse, il l'est de soi-même peut-être et de sa propre vie.
Les mémoires d'un veuf de Verlaine
Chansons pour elle de Verlaine
Chansons pour elle de Verlaine
Résumé : Pour exorciser le souvenir de ses amours passionnées avec Rimbaud, Verlaine se lance à corps perdu dans l'ivresse poétique et physique. Du bordel aux amours lesbiennes. des fêtes sensuelles aux plaisirs vécus comme des vices, le poète alterne chansons gauloises et élans de désespoir, vers d'érotisme précis et rêveries amoureuses... Parallèlement, Chansons pour elle, Chair, trois courts recueil de poèmes à l'érotisme tendre et ambigu.
Chansons pour elle de Verlaine
Les regrets de Joachim du Bellay
Les regrets de Joachim du Bellay
Résumé : En 1553, le poète originaire d'Anjou se rend à Rome afin d'y assister son oncle, le puissant cardinal Jean Du Bellay. Vivre entre les ruines du passé et les splendeurs du présent, c'est la promesse d'un rêve éveillé pour notre auteur nourri d'Antiquité et de civilisation italienne. Pour l'humaniste qu'il est, c'est aussi se retrouver aux sources d'une culture qui rayonne sur toute l'Europe. Pourtant, l'"étrange" séjour romain s'apparente bientôt à une descente aux Enfers et ouvre la voie aux Regrets. Alternant l'élégie, la satire et l'éloge, Du Bellay y chante sa douleur et ses ennuis. Peut-être pour mieux donner à voir son habileté poétique...
Les regrets de Joachim du Bellay
L'Olive de Joachim du Bellay
L'Olive de Joachim du Bellay
Résumé : Au sortir de la seconde guerre mondiale, en 1945, Eugénie Droz fondait les Textes Littéraires Français, une collection dévolue à l’édition critique des textes significatifs du patrimoine littéraire de langue française du moyen âge au XXe siècle. Accessibles, dans un petit format maniable, chaque édition est accompagnée d’une introduction, de notes, d’un glossaire, si nécessaire, et d’index. Cet appareil critique exigeant accueille l’érudition des meilleurs spécialistes pour éclairer la genèse des œuvres et, quelle que soit leur époque, livrer au lecteur contemporain les explications les plus minutieuses sur le contexte historique, culturel et linguistique qui les a vues naître. Depuis soixante-dix ans, la collection a accueilli, outre quelques édicules, plus de 600 monuments littéraires français.
L'Olive de Joachim du Bellay
Pêcheur d'Islande de Pierre Loti
Pêcheur d'Islande de Pierre Loti
Résumé : Le roman est celui de la passion d''une jeune bretonne issue d''un milieu aisé, Gaud Mével, pour un marin-pêcheur de Pors-Even, Yann Gaos, de condition plus modeste, qui part régulièrement pour de longues campagnes de pêche en Islande. Exilée à Paris avec son père, ancien pêcheur enrichi, Gaud revient dans son pays natal de Paimpol et tombe amoureuse de Yann au cours d''une noce. Mais celui-ci doit repartir, comme chaque année en Islande de février à fin août. Extrait : C'était à Nantes, avec une chanteuse. Un soir, revenant de la mer, il était entré un peu gris dans un Alcazar. Il y avait à la porte une femme qui vendait des bouquets énormes au prix d'un louis de vingt francs. Il en avait acheté un, sans trop savoir qu'en faire, et puis tout de suite en arrivant, il l'avait lancé à tour de bras, en plein par la figure, à celle qui chantait sur la scène, moitié déclaration brusque, moitié ironie pour cette poupée peinte qu'il trouvait par trop rose. La femme était tombée du coup ; après, elle l'avait adoré pendant près de trois semaines. Pêcheur d'Islande est un roman français de Pierre Loti paru en 1886 et qui fut le plus grand succès de son auteur.
Pêcheur d'Islande de Pierre Loti
Le forban noir de Pierre Maël
Le forban noir de Pierre Maël
Résumé : Pierre Maël est le pseudonyme collectif de deux auteurs français de romans d'aventure et sentimentaux pour la jeunesse. Leur oeuvre - qui comprend 94 titres - est divisée en deux catégories : les romans pour garçons et les romans pour filles. Extrait : Un saisissement le tenait, paralysant ses cordes vocales. Cette femme qui lui parlait, c'était la même qu'il avait rencontrée, sur cette grève, à mer basse, quelques semaines plus tôt, celle dont mamm Plonévez lui avait parlé avec compassion, la dame en noir dont il rêvait en ses courses solitaires. La petite fille qu'elle tenait enlacée était aussi la compagne de la dame, vue en leur première rencontre. Bien que la clarté lunaire ne lui permît pas de distinguer leurs traits, il reconnaissait leurs silhouettes. Ce ne pouvait être qu'elles. Il n'y avait pas dans le pays une autre femme et une autre fillette aussi semblables à l'image qu'avait retenue son cerveau.
Le forban noir de Pierre Maël
En famille de Hector Malot
En famille de Hector Malot
Résumé : À la fin du XIXe siècle, la jeune Perrine Paindavoine a entamé, avec ses parents, un voyage de l'Inde vers la France pour tenter d'atteindre Maraucourt, où réside le riche grand-père Vulfran Paindavoine, qui a rompu toute relation avec son fils Edmond du jour où celui-ci a épousé la future mère de Perrine, l'Anglo-Indienne Marie Doressany. Le roman commence avec l'arrivée, après la mort d'Edmond, de Marie et de Perrine à Paris, épuisées et sans argent. Très rapidement, Marie, exténuée par le voyage, est à l'article de la mort. Avant de mourir, elle révèle à Perrine que le vieux Vulfran aurait certainement recueilli son fils Edmond, mais qu'il aurait sans doute rejeté sa belle-fille et sa petite-fille car le vieil homme, qui a toujours été contre le mariage de ses parents, a toujours refusé d'avoir des relations avec la jeune Perrine. Extrait : - Je n'ai rien à te pardonner, ma chérie ; c'est le malheur de notre situation que nous ne puissions, ni toi ni moi, aborder certains sujets sans nous attrister réciproquement, comme c'est la fatalité de mon état que je n''aie aucune force pour résister, pour penser, pour vouloir, plus enfant que tu ne l'es toi-même. N'est-ce pas moi qui aurais dû te parler comme tu viens de le faire, prévoir ce que tu as prévu, que nous ne pouvions pas arriver à Maraucourt dans cette roulotte, ni nous montrer dans ces guenilles, cette jupe pour toi, cette robe pour moi ? Mais en même temps qu'il fallait prévoir cela, il fallait aussi combiner des moyens pour trouver des ressources, et ma tête si faible ne m'offrait que des chimères, surtout l'attente du lendemain, comme si ce lendemain devait accomplir des miracles pour nous : je serais guérie, nous ferions une grosse recette ; les illusions des désespérés qui ne vivent plus que de leurs rêves. En famille dont le titre fait écho à Sans famille publié en 1878 est le cinquantième ouvrage d'une oeuvre qui dénonce les conditions de travail, particulièrement celles des enfants, et dont l'auteur milite pour le droit au divorce, la réforme des lois des hôpitaux psychiatriques, ou encore les droits des enfants naturels. Dans la lignée des récits d'enfants à la recherche de leurs origines, ce roman « populaire » se penche également sur la question sociale qui préoccupait beaucoup d'écrivains de l'époque. Hector Malot est à la tête d''une oeuvre importante : une soixantaine de romans. Les plus connus aujourd'hui sont ses romans pour enfants : Romain Kalbris, Sans Famille, En Famille. Un autre roman pour enfants est paru à titre posthume, intitulé : Le Mousse. Le reste de son oeuvre est composée de romans pour les adultes. S'ils sont oubliés aujourd'hui, ils connurent de son vivant et jusque dans les années 1930, un succès certain. Ils furent traduits dans de nombreuses langues : anglais, allemand, italien, hollandais, hongrois.... En France, ils parurent en feuilletons dans des journaux comme Le Siècle et Le Temps. Cinq de ces romans sont réédités de nos jours : Un Miracle, Complices, Baccara, Un Beau-Frère et Le Roman de mes Romans (ouvrage rédigé à la fin de sa carrière, qui détaille les conditions d''écriture de ses différents romans). Homme droit, fidèle en amitié, prompt à défendre la cause des opprimés, Hector Malot fut surnommé « Malot-la-Probité » par la journaliste Séverine. Il fut l'ami de Jules Vallès qu''il soutint dans son exil londonien, lui apportant aide financière et réconfort moral. C'est grâce à lui que le manuscrit Jacques Vingtras, qui devint L'Enfant, fut publié. Soucieux de jouer un rôle dans le siècle, il milita, par le biais de l'écriture romanesque, pour une révision de la loi sur l'internement en hôpital psychiatrique, pour le rétablissement du divorce, supprimé le 8 mai 1816, au début de la Restauration, par la loi Bonald pour une reconnaissance des droits de l'enfant naturel, pour une amélioration des conditions de travail, en particulier celles des enfants. Républicain modéré, il se montra défenseur des libertés.
En famille de Hector Malot
Sans famille de Hector Malot
Sans famille de Hector Malot
Résumé : Homme droit, fidèle en amitié, prompt à défendre la cause des opprimés, Hector Malot fut surnommé « Malot-la-Probité » par la journaliste Séverine. Il fut l'ami de Jules Vallès qu''il soutint dans son exil londonien, lui apportant aide financière et réconfort moral. C''est grâce à lui que le manuscrit Jacques Vingtras, qui devint L'Enfant, fut publié. Soucieux de jouer un rôle dans le siècle, il milita, par le biais de l''écriture romanesque, pour une révision de la loi sur l'internement en hôpital psychiatrique, pour le rétablissement du divorce, supprimé le 8 mai 1816, au début de la Restauration, par la loi Bonald, pour une reconnaissance des droits de l'enfant naturel, pour une amélioration des conditions de travail, en particulier celles des enfants. Républicain modéré, il se montra défenseur des libertés. Hector Malot est à la tête d''une oeuvre importante : une soixantaine de romans. Les plus connus aujourd'hui sont ses romans pour enfants : Romain Kalbris, Sans Famille, En Famille. Un autre roman pour enfants est paru à titre posthume, intitulé : Le Mousse. Le reste de son oeuvre est composée de romans pour les adultes. S'ils sont oubliés aujourd'hui, ils connurent de son vivant et jusque dans les années 1930, un succès certain. Ils furent traduits dans de nombreuses langues : anglais, allemand, italien, hollandais, hongrois.... En France, ils parurent en feuilletons dans des journaux comme Le Siècle et Le Temps. Cinq de ces romans sont réédités de nos jours : Un Miracle, Complices, Baccara, Un Beau-Frère et Le Roman de mes Romans (ouvrage rédigé à la fin de sa carrière, qui détaille les conditions d''écriture de ses différents romans). Extrait : «J''aurais peut-être dû, dit-elle, te faire connaître la vérité ; mais tu étais si bien mon enfant, que je ne pouvais pas te dire, sans raison, que je n''étais pas ta vraie mère ! Ta mère, pauvre petit, tu l''as entendu, on ne la connaît pas. Est-elle vivante, ne l'est-elle plus ? On n''en sait rien. Un matin, à Paris, comme Jérôme allait à son travail et qu'il passait dans une rue qu''on appelle l'avenue de Breteuil, qui est large et plantée d''arbres, il entendit les cris d''un enfant. Ils semblaient partir de l''embrasure d''une porte d''un jardin. C''était au mois de février ; il faisait petit jour. Il s'approcha de la porte et aperçut un enfant couché sur le seuil. Comme il regardait autour de lui pour appeler quelqu'un, il vit un homme sortir de derrière un gros arbre et se sauver. Sans doute cet homme s''était caché là pour voir si l'on trouverait l'enfant qu''il avait lui-même placé dans l''embrasure de la porte. Voilà Jérôme bien embarrassé, car l''enfant criait de toutes ses forces, comme s''il avait compris qu'un secours lui était arrivé, et qu''il ne fallait pas le laisser échapper. Pendant que Jérôme réfléchissait à ce qu'il devait faire, il fut rejoint par d''autres ouvriers, et l''on décida qu'il fallait porter l'enfant chez le commissaire de police. Il ne cessait pas de crier. Sans doute il souffrait du froid. Mais, comme dans le bureau du commissaire il faisait très chaud, et que les cris continuaient, on pensa qu'il souffrait de la faim, et l'on alla chercher une voisine qui voudrait bien lui donner le sein. Il se jeta dessus. Il était véritablement affamé. Alors on le déshabilla devant le feu...
Sans famille de Hector Malot
Romain Kalbris de Hector Malot
Romain Kalbris de Hector Malot
Résumé : Orphelin dès l'enfance, Romain Kalbris est placé chez un oncle avare qui le traite brutalement et le laisse presque mourir de faim. Il s'échappe, mais c'est pour retomber sur un maître plus sévère encore. Extrait : Au même moment, on vit arriver du côté du village l'aîné des frères Leheu. Il ne savait assurément pas quelle était la violence du vent, car à peine eut-il dépassé l'angle de la dernière maison qu'il tourna sur lui-même et fut rejeté dans la rue comme un paquet de hardes. Tant bien que mal, trébuchant, tournoyant, piquant dans le vent, comme le nageur dans la vague, il arriva jusqu'à la batterie derrière laquelle nous étions abrités ; en chemin, il perdit son chapeau sans essayer de courir après, et tout le monde vit bien par là qu'il était terriblement tourmenté, car il était connu pour ne jamais rien perdre.
Romain Kalbris de Hector Malot
Corsaire Triplex de Paul d'Ivoi
Corsaire Triplex de Paul d'Ivoi
Résumé : Le corsaire Triplex, étrange justicier semblant doué à la fois d'ubiquité et du pouvoir de percer tous les secrets, a déclaré une guerre sans merci contre Toby Allsmine, Directeur de la police anglaise du Pacifique. Nous retrouvons à Sydney le journaliste Armand Lavarède, sa femme Aurett et la belle Égyptienne Lotia, promise à Robert Lavarède dont on est sans nouvelles. Les recherches des jeunes gens leur laissent à penser qu'il pourrait être passé par la ville australienne, et que Toby Allsmine, l'ennemi juré du Corsaire Triplex, soit mêlé à la conspiration qui a abouti à sa disparition. Avec sang-froid et astuce, comme à l''accoutumée, Armand Lavarède va conduire une enquête pour retrouver son cousin et établir l'identité du corsaire Triplex, ainsi que percer à jour le terrible secret de Toby Allsmine.
Corsaire Triplex de Paul d'Ivoi
Cousin de Lavarède de Paul d'Ivoi
Cousin de Lavarède de Paul d'Ivoi
Résumé : Robert Lavarède, tranquille employé et cousin d'Armand (que vous connaissez si vous avez lu Les Cinq sous de Lavarède), et son ami astronome Ulysse Astéras, sont enlevés à Paris par de mystérieux individus. Ils se retrouvent prisonniers dans un bateau en route pour l'Égypte. Arrivés dans l'île de Philæ, Robert est considéré comme un roi, dernier descendant des pharaons, censé se mettre à la tête de la révolte nationale contre l''occupant anglais...
Cousin de Lavarède de Paul d'Ivoi
Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe
Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe
Résumé : Double assassinat dans la rue Morgue (The Murders in the Rue Morgue dans l'édition originale) est une nouvelle d'Edgar Allan Poe, parue en avril 1841 dans le Graham's Magazine, traduite en français d''abord par Isabelle Meunier puis, en 1856, par Charles Baudelaire dans le recueil Histoires extraordinaires. C'est la première apparition du détective inventé par Poe, le Chevalier Dupin qui doit faire face à une histoire de meurtre incompréhensible pour la police. Extrait : « La chambre était dans le plus étrange désordre ; les meubles brisés et éparpillés dans tous les sens. Il n''y avait qu''un lit, les matelas en avaient été arrachés et jetés au milieu du parquet. Sur une chaise, on trouva un rasoir mouillé de sang ; dans l'âtre, trois longues et fortes boucles de cheveux gris, qui semblaient avoir été violemment arrachées avec leurs racines. Sur le parquet gisaient quatre napoléons, une boucle d'oreille ornée d'une topaze, trois grandes cuillers d''argent, trois plus petites en métal d'Alger, et deux sacs contenant environ quatre mille francs en or. Dans un coin, les tiroirs d'une commode étaient ouverts et avaient sans doute été mis au pillage, bien qu'on y ait trouvé plusieurs articles intacts. Un petit coffret de fer fut trouvé sous la literie (non pas sous le bois de lit) ; il était ouvert, avec la clef de la serrure. Il ne contenait que quelques vieilles lettres et d'autres papiers sans importance.
Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe