Libre de droits

902 bookmarks
Custom sorting
Le colporteur de Guy de Maupassant
Le colporteur de Guy de Maupassant
Ce recueil posthume, publié en 1900, réunit des récits de Maupassant parus dans les journaux entre 1882 et 1887 (surtout en 1883). Ils se présentent sous des formes très souples, billets d'humeur, anecdotes, nouvelles. Certains donnent à rire ou à sourire : ainsi ceux qui concernent le «bourgeois», que l'auteur place dans des situations inattendues, voire cocasses. Mais d'autres mettent en scène des êtres à la sensibilité blessée par la vie. Maupassant a toujours considéré celle-ci comme absurde et cruelle. Le sentiment d'abandon, l'inquiétude, la disparité sans remède - selon lui - entre l'homme et la femme, la guerre, fléau majeur, tout cela inspire à l'écrivain hanté par la mort des pages qui, par les mots et les objets les plus simples, suscitent une prenante impression de solitude, voire un fantastique intérieur.
Le colporteur de Guy de Maupassant
Les soeurs Rondoli de Guy de Maupassant
Les soeurs Rondoli de Guy de Maupassant
Ces récits semblent divers et de lecture facile : une majorité de contes égrillards ; quelques-uns mettent en scène l'hallucination et le désespoir ; d'autres, une Normandie où l'âpre attachement à l'argent prend un aspect tantôt comique, tantôt odieux ; enfin, «Châli» enfin est caractéristique du conte exotique alors à la mode. Une lecture plus approfondie montre que l'écrivain, usant de tons très variés, à travers des situations et des lieux très divers, fait apparaître au fil de ces récits une solitude, un malaise devant la société, un désespoir qui ne peuvent être masqués que par le recours à une pure animalité sensuelle, problématique et passagère. Maupassant a l'art de donner au corps et aux objets le pouvoir d'exprimer ces obsessions : ils prennent une présence violente, et exhibent l'absurdité du monde avec une transparence qui, loin d'être une courte simplicité, fait naître l'inquiétude.
Les soeurs Rondoli de Guy de Maupassant
Les dimanches d'un bourgeois de Paris de Guy de Maupassant
Les dimanches d'un bourgeois de Paris de Guy de Maupassant
Que fait un petit-bourgeois parisien, célibataire, le dimanche en 1880? Désœuvré, il s’ennuie. Aussi notre héros décide d’aller s’aérer à la campagne, dans cette banlieue parisienne encore assez méconnue des lecteurs, que peignent les impressionnistes, entre déjeuner sur l’herbe, bal populaire, partie de pêche et canotage. Tous les dimanches, ce sera pour lui une véritable expédition. Ignorant les codes qui régissent les loisirs dominicaux, le héros se condamne à être le dindon de la farce : il se perd en chemin, se soûle malgré lui, se fait moquer par les femmes… Chaque sortie dominicale le renforce dans son ridicule et dans sa solitude. Véritable petit roman-feuilleton, aussi drôle que Bouvard et Pécuchet, Les Dimanches d’un bourgeois de Paris sont une condamnation sans appel du conformisme, de ce bon sens qui confine à la bêtise, caractéristique du bourgeois au XIXe siècle. Ce volume contient également dix autres nouvelles ou chroniques journalistiques de Maupassant mettant en scène des petits-bourgeois célibataires ou des petits fonctionnaires, qui montrent combien ces figures obsèdent l’auteur ; trois chroniques qu’il consacre à Flaubert et Zola, ses maîtres ; et des textes de trois autres auteurs sur les mêmes thèmes : nouvelles de Huysmans, entrées du Dictionnaire des idées reçues de Flaubert, extraits de M. Prudhomme d’Henri Monnier, l’archétype du bourgeois ridicule.
Les dimanches d'un bourgeois de Paris de Guy de Maupassant
La vie errante de Guy de Maupassant
La vie errante de Guy de Maupassant
Maupassant voyageur, Maupassant poète, Maupassant voyageur-poète, voyageur qui a parcouru la Normandie, la Bretagne, la Côte d'Azur, l'Auvergne et l'Italie, l'Algérie et la Tunisie, les plaines et les montagnes, le désert et les fleuves, la mer et toutes les eaux qu'il aime sentir et toucher... Et puis, marcher, naviguer, voir et raconter pour écrire en meublant sa solitude. Une riche moisson de paysages, de portraits, d'anecdotes, saisis dans une prose en apparence facile, mais proche du lecteur : " Il me reste à demander pardon pour avoir parlé de moi. J'avais écrit pour moi seul ce journal de rêvasseries, ou plutôt, j'avais profité de ma solitude flottante pour arrêter des idées errantes qui traversent notre esprit comme des oiseaux. [...] J'ai peut-être tort ". C'est l'homme qui se découvre lui-même avec sa mélancolie de solitaire, la vie qu'il découvre dans ses sites et ses portraits.
La vie errante de Guy de Maupassant
La petite Roque de Guy de Maupassant
La petite Roque de Guy de Maupassant
« Un livre fort et qui dure, qui agit longuement dans notre mémoire. C’est que Maupassant agit en nous comme une substance vénéneuse, et qu’il nous contraint à son tour, qu’il nous lie à son désir, à son effroi, à ses éblouissements noirs, en nous faisant ses témoins et ses complices. J’aime cet envoûtement et cette peur. J’aime ces paysages et ces figures. Et j’admire de plus en plus cet art, sublime et délétère, qui m’apparaît, même sous ses aspects ensoleillés ou voluptueux, comme une décisive écriture de la mort. Jacques Chessex.
La petite Roque de Guy de Maupassant
La maison Tellier de Guy de Maupassant
La maison Tellier de Guy de Maupassant
La Maison Tellier est le premier recueil de nouvelles de Guy de Maupassant, paru en 1881 chez l'éditeur Victor Havard, puis dans une édition augmentée en 1891 chez Paul Ollendorff. Dès sa parution, le succès publique et critique du recueil est considérable. La première édition du recueil connaît de nombreuses réimpressions.
La maison Tellier de Guy de Maupassant
La main gauche de Guy de Maupassant
La main gauche de Guy de Maupassant
La majeure partie de l'humanité utilisant de préférence la main droite les fantaisies du langage familier ont fait de la gauche un symbole de ce qui sort de l'ordinaire et, partant, de l'irrégu1ier . Point n'est d'expliquer à personne que les mariés de la main gauche se sont passées de cérémonie. Ces couples-là valent d'ailleurs bien les autres. A peine si le hasard joue un plus grand rôle dans leur réunion, vent de sable qui. pousse Allouma vers le bordj de M. Auballe, vent de misère qui rase le matelot du Port et sa sueur. Qu'un enfant naisse, cela peut donner un Duchoux - ainsi le veut un sort ironique. qui s'amuse d'ailleurs plus souvent encore à délier ceux qu'il a unis. A part la mort ou l'opposition des familles (Boitelle), c'est aussi le caprice qui sépare les partenaires. Tous les délaissés ne prennent pas la chose avec autant de calme que le berger du Lapin : il n'est que de lire L'Ordonnance ou Un Soir. Certes, cela peut finir sans drame, le conte des Epingles et le malicieux Rendez-vous le prouvent mais, dans la plupart de-ces récits, il semble que Guy de Maupassant ait voulu broder sur le thème de la femme transparente comme l'onde et comme elle perfide – exception faite de Mlle Donet, l’héroïne de Hautot père et Fils, récit doux-amer typique de l'art de Maupassant et des misères de la vie qu'il a si bien décrites.
La main gauche de Guy de Maupassant
Fort comme la mort de Guy de Maupassant
Fort comme la mort de Guy de Maupassant
Un autre Maupassant que celui des contes normands et de "La Maison Tellier". Un Maupassant qui, à travers l'histoire du peintre Olivier Bertin, projette son obsession du déclin, tente de se libérer de l'angoisse qui saisit tout créateur lorsque s'approche l'heure du bilan. Histoire d'un homme qui cherche à retrouver dans la fille de sa maîtresse sa jeunesse perdue, Fort comme la mort est aussi un grand roman social qui analyse les mécanismes et les rites de ce monde du faux-semblant, de l'ennui, de la stérilité du cœur que l'on appelle le grand monde. On a dit : Paul Bourget, mais la lucidité, déjà, est celle de Proust. « Bertin, de "Fort comme la mort", c'est un moulage d'âme de Maupassant, tel qu'aucune des œuvres courtes ne nous le livre. » (Paul Morand)
Fort comme la mort de Guy de Maupassant
Les contes du jour et de la nuit de Guy de Maupassant
Les contes du jour et de la nuit de Guy de Maupassant
Ces contes dosent en un mélange harmonieusement équilibré toutes les composantes de l'art de Guy de Maupassant. Ce sont d'abord les petites et grandes misères des humbles, à la ville ou à la campagne, contées sur le monde mineur, que nuance un sourire, parfois un rire moqueur, souvent un ricanement féroce. Ce sont aussi et surtout les récits qui tiennent en haleine le lecteur, ouvrant sous ses pas un gouffre insoupçonné. La Mort est présente, invisible parfois, mais tapie, et surgissant au détour d'une page. Récits venus des abîmes d'une âme en qui la grande errance a commencé, voici les Contes du jour et de la Nuit: contes en noir et blanc, où d'aveuglants éclairs zèbrent les profondeurs de la nuit.
Les contes du jour et de la nuit de Guy de Maupassant
Les contes de la becasse de Guy de Maupassant
Les contes de la becasse de Guy de Maupassant
Des récits pour les soirées de chasse, après les longues marches, l'attente et la fatigue du jour.Histoires de la campagne, cette Normandie natale que l'auteur évoque avec une tendresse narquoise et la hantise du plaisir vif Paysans rusés, fermiers misérables, chasseurs bons vivants, à travers cette galerie de personnages solidement campés, ces contes du terroir normand disent un réel saisissant d'humanité, en mêlant tous les registres, du comique au burlesque en passant par le drame et la tragédie. Et si Maupassant épingle au passage lâcheté, bêtise, cruauté ou avarice, c'est pour donner à voir tous les aspects de la vie, mais sans visée moralisatrice ou jugement de valeur.
Les contes de la becasse de Guy de Maupassant
Clair de lune de Guy de Maupassant
Clair de lune de Guy de Maupassant
À seulement 24 ans, Henriette a les cheveux blancs. Revenue seule de Suisse pour voir sa sœur Julie, elle s'effondre en larmes dans ses bras. Sa sœur est sous le choque : a -t-elle vieilli en si peu de temps ? Aurait-elle connu un malheur des plus traumatisant ? Alors Henriette se confesse : elle a seulement rencontré un étrange amant sous le clair de lune…Parue dans le recueil posthume « Le Père Milon » en 1899, ce chef-d'œuvre de la nouvelle est un des rares récits fantastique de Maupassant ; et l'un des plus poétiques.
Clair de lune de Guy de Maupassant
Bel-Ami de Guy de Maupassant
Bel-Ami de Guy de Maupassant
Résumé : Bel-Ami est un roman réaliste de Guy de Maupassant publié en 1885 sous forme de feuilleton dans Gil Blas et dont l’action se déroule à Paris au xixe siècle, en pleine Révolution industrielle. Ce roman, retrace l’ascension sociale de Georges Duroy, homme ambitieux et séducteur (arriviste - opportuniste), employé au bureau des chemins de fer du Nord, parvenu au sommet de la pyramide sociale parisienne grâce à ses maîtresses et au journalisme. Sur fond de politique coloniale, Maupassant décrit les liens étroits entre le capitalisme, la politique, la presse mais aussi l’influence des femmes, privées de vie politique depuis le code Napoléon et qui œuvrent dans l’ombre pour éduquer et conseiller. Les thèmes sont éternels : le sexe, l’argent et le pouvoir. L’œuvre se présente comme une petite monographie de la presse parisienne dans la mesure où Maupassant fait implicitement part de son expérience de reporter. Ainsi l’ascension de Georges Duroy peut être une allégorie de la propre ascension de Maupassant. Extrait : Quand ils pénétrèrent dans la salle de bal, elle se serra contre lui, effrayée et contente, regardant d'un œil ravi les filles et les souteneurs et, de temps en temps, comme pour se rassurer contre un danger possible, elle disait, en apercevant un municipal grave et immobile : « Voilà un agent qui a l'air solide. » Au bout d'un quart d'heure, elle en eut assez, et il la reconduisit chez elle. Alors commença une série d'excursions dans tous les endroits louches où s'amuse le peuple ; et Duroy découvrit dans sa maîtresse un goût passionné pour ce vagabondage d'étudiants en goguette.
Bel-Ami de Guy de Maupassant
Le Danseur Mondain de Paul Bourget
Le Danseur Mondain de Paul Bourget
Résumé : Une jeune femme prénommée Renée tombe amoureuse d'un homme qui fuit son passé de voleur. Celui-ci a changé de nom et s'est fait engager comme maître de danse sous le nom de Neyrial dans un hôtel de la Riviera. Ce sentiment étant réciproque, l'amour naissant survivra-t-il au passé ?
Le Danseur Mondain de Paul Bourget
Les Deux Soeurs de Paul Bourget
Les Deux Soeurs de Paul Bourget
Résumé : Lors d'un voyage à Ragatz, pour faire prendre les eaux curatives à sa fille, Madeleine Liébeau, épouse d'un célèbre chirurgien parisien, fait la rencontre du commandant Brissonnet, jeune héros des campagnes militaires africaines venu également prendre les eaux. Elle trouve cet homme sympathique, et décide de le présenter à sa soeur aînée Agathe, veuve de fraîche date. Mais... est-elle vraiment sincère dans son projet? Ne cherche-t-elle pas à faire entrer le beau commandant dans sa famille afin de le côtoyer plus aisément? Et ce M. Brissonnet, de qui tombera-t-il finalement amoureux, de l'épouse respectable, ou de la jeune veuve? Voilà un triangle amoureux poignant que nous offre Bourget.
Les Deux Soeurs de Paul Bourget
Une laborantine de Paul Bourget
Une laborantine de Paul Bourget
Résumé : Le jeune Marcel Breschet, professeur de lettres au lycée de Nevers, est un garçon brillant qui, tout en donnant ses cours, travaille à sa thèse sur le Dieu Janus. Mais des événements vont venir bouleverser sa vie. À peine rentré chez lui, son père, ancien trésorier payeur général à la retraite, se dépêche de l'entretenir d'affaires de famille. Le grand-père paternel de Marcel lui demande de l'argent «pour affaire d'honneur». De quoi peut-il bien s'agir? Le père de Marcel est un fonctionnaire de sens rassis, contrairement à son père l'agent de change, qui n'hésite pas devant les dangers de la spéculation et de l'industrie. C'est ainsi que le grand-père du jeune Marcel a déjà eu plusieurs fois recours à sa famille, qui cette fois se cabre. Le jeune homme, sous couvert de recherches pour sa thèse, est donc envoyé dans la capitale afin d'éclaircir cette sombre affaire. Ce sera l'occasion pour lui de découvrir la vie. Et le secret de son grand-père. Paule Gauthier, la «Laborantine» est-elle une pure jeune fille ou une noire manipulatrice? Et quel est exactement le rôle de son frère, que le vieux Breschet protège? Un roman, un brin moraliste, que certains préfèreront lire au second degré.
Une laborantine de Paul Bourget
André Cornélis de Paul Bourget
André Cornélis de Paul Bourget
Résumé : Un homme meurt mystérieusement après avoir découvert qu'un de ses amis était amoureux de sa femme. Le fils de la victime souffre du remariage de sa mère alors qu'il est encore jeune. Pour retrouver une paix intérieure, André, se met à enquêter sur la mort de son père et finit par tuer le second mari de sa mère.
André Cornélis de Paul Bourget
Pauvre Petite ! de Paul Bourget
Pauvre Petite ! de Paul Bourget
Résumé : Depuis quand nous connaissions-nous Louise et moi ? Je n’en sais plus rien, nous nous étions souvent rencontrées, toutes petites, toutes les deux en grand deuil, elle, de son père, moi, de ma mère. Nos gouvernantes étaient en relations, nous avions fini par nous parler, nous nous étions plu, puis aimées, et cette amitié-là, nous ne l’avons jamais trahie.
Pauvre Petite ! de Paul Bourget
L'elixir de longue vie d'Honoré de Balzac
L'elixir de longue vie d'Honoré de Balzac
Dans un palais de Ferrare, le jeune Don Juan et le prince de la maison d'Este sont réunis pour un festin accompagné de sept jeunes et jolies courtisanes. Les jeunes gens discutent et Don Juan se plaint à sa compagnie de la longévité de son père, Bartholoméo Belvidéro, un richissime nonagénaire qui lui a toujours permis de vivre dans un grand luxe et sans jamais rien lui interdire. Lorsqu’on les interrompt pour prévenir le jeune homme que le vieillard est mourant, Don Juan se rend au chevet de son père qui lui révèle alors qu’il est en possession d’une fiole contenant un liquide qui permettra de le ressusciter. Pour cela, il nécessite cependant l’aide de son fils qui doit le frictionner tout entier après sa mort. Devant le cadavre de son père, Don Juan ne parvient pas à se soumettre à la dernière volonté de son père. De ce fait, les servants commencent l’embaumement du corps. Le soir venu, Don Juan se décide à imbiber d’élixir l’œil de son père qui reprend aussitôt vie. Stupéfait par l’action de ce mystérieux liquide, Don Juan décide de crever l’œil de son père, commettant ainsi un parricide. Pour ne pas éveiller de soupçons, il enterre son père avec tout le faste permis et fait poser une statue majestueuse sur la tombe du défunt. Don Juan devient richissime et véritablement puissant ; il peut donc librement s’abandonner aux plaisirs de la vie et à la conquête des plus hautes sociétés. Il acquiert une grande popularité auprès de la société mondaine et même du pape ; il conservera toute sa vie la fiole pour assurer sa propre résurrection. Quand il devient, à son tour, un homme vieux et vulnérable, il se retire dans un château non loin de la ville de San Lucar et épouse une jeune Andalouse dévouée et gracieuse, du nom de Done Elvire. Tout l’inverse de son père, le fils de Don Juan, Philippe Belvidéro, est vertueux et pieux, et Done Elvire et lui prennent soin du vieillard jusqu’à son dernier jour, non pas par amour pour sa personne mais pour gagner un maximum d’argent. Don Juan, sentant la mort approcher, fait appeler son fils et lui demande, à son tour, la même faveur que son père des années auparavant, mais sans pour autant lui révéler les vertus du contenu de la fiole. Philippe exécute les instructions de son père et donne peu à peu vie à son visage puis à son bras droit avec lequel il étrangle le jeune homme qui lâche la fiole, laissant s’échapper le précieux liquide. En quelques instants, une foule s’amasse autour du corps du vieillard qui a récupéré son visage de jeune homme. Tous les ecclésiastiques et autres témoins prennent la décision de canoniser Don Juan. Lors de son enterrement, Don Juan prononce des injures blasphématoires et la tête du vieillard tue un abbé en se détachant du corps.
L'elixir de longue vie d'Honoré de Balzac
L'illustre Gaudissart d'Honoré de Balzac
L'illustre Gaudissart d'Honoré de Balzac
HONORÉ DE BALZAC (1799-1850), est le fils de Bernard-François Balssa, secrétaire au Conseil du roi, directeur des vivres, adjoint au maire et administrateur de l’hospice de Tours, et d'Anne-Charlotte-Laure Sallambier, issue d'une famille de passementiers du Marais. Bernard-François Balssa transforma le nom originel de la famille en Balzac, par une démarche faite à Paris entre 1771 et 1783. Balzac est l´auteur d´une grande série de 91 romans interconnectés et coordonnés, intitulée «Comédie humaine », écrite entre 1827 et 1847. Dans la préface de 1842, Balzac utilise pour la première fois ce titre et manifeste son dessein de livrer une représentation globale de la société française des dernières années du XVIIIème siècle et de la première moitié du XIXème. L´écrivain réclame pour ce travail la méthode scientifique susceptible de lui donner ordre et rigueur, précision et portée intellectuelle. Selon ce projet, les romans sont classifiés en trois grands axes : Études de mœurs (la catégorie la plus large, comprenant plusieurs aspects : la vie privée, la vie provinciale, Paris, des matières militaires et politiques), Études philosophiques et Études analytiques. Dans la « Comédie humaine » sont recensés plus de deux mille caractères, parmi lesquels surnage le génie criminel Vautrin ou le préteur Gobseck, apparaissant, comme les autres, à différents niveaux de leur carrière. Balzac est intéressé par le surnaturel, particulièrement dans les Études philosophiques, par le fonctionnement des passions, le rôle de l´argent dans la formation de l´individu et des relations sociales, déterminant l´effet de l´environnement ou de l´énergie et l´ambition. « Le cousin Pons » (1847). Le roman présente deux centres d´intérêt ; d´une part, le personnage principal lui-même, un anachronisme qui vit en constant décalage par rapport à son temps et dont le narrateur s´amuse à dresser la caricature ; d´autre part, l´avidité démesurée d´une certaine couche de la société qui d´ailleurs ne manque pas de moyens, mais dont toute leur vie est fondée sur une seule valeur : l´argent.
L'illustre Gaudissart d'Honoré de Balzac
La paix du menage d'Honoré de Balzac
La paix du menage d'Honoré de Balzac
Le bal est donné chez le comte de Gondreville avec un étalage de luxe au milieu duquel une inconnue en robe bleue, discrète et timide, tranche avec l’arrogance et la frénésie du paraître qui règne dans ce lieu. Intrigués par cette jolie personne, le comte de Montcornet et le baron de la Roche-Hugon se livre à un jeu de pari : lequel des deux réussira à séduire cette merveilleuse personne qui est précisément la femme du comte de Soulanges. Des intrigues amoureuses se nouent par ailleurs, se défont ici, se renouent là. La densité d’écriture ramène presque à une pièce de théâtre. C’est d’ailleurs bien à un théâtre que ressemble ce bal masqué où chacun joue à paraître ce qu’il n’est pas.
La paix du menage d'Honoré de Balzac
La muse du departement d'Honoré de Balzac
La muse du departement d'Honoré de Balzac
L’action commence à Sancerre, ville de province où s’aventure un Parisien : le journaliste Lousteau qui va y faire des ravages. Là, le fils d’un ancien fermier général (Jean-Anastase-Polydore Milaud de la Baudraye) à la fois ambitieux et contrefait, cherche à se faire une réputation sur son territoire. Ayant déjà assez de fortune, il lui manque la gloire locale que peut apporter une belle femme et un salon recherché. Il la trouve en la personne de Dinah Piédefer, machiavélique au point d’avoir percé l’ambition de La Baudraye. En épousant l’homme, elle lui ouvre les portes du monde avec un salon qui rayonne sur la province entière.
La muse du departement d'Honoré de Balzac
La maison Nucingen d'Honoré de Balzac
La maison Nucingen d'Honoré de Balzac
La Maison Nucingen est l'histoire d'une faillite truquée qui procure à son auteur une des premières fortunes de Paris. Qu'est-ce qui rapproche ces deux textes, a priori si dissemblables ? L'argent, ou plus exactement l'action en Bourse. On spécule, on se ruine, on s'enrichit, grâce à la Bourse. Le lecteur se croit transporté dans un temps beaucoup plus proche, car les règles du jeu ne sont pas très différentes.
La maison Nucingen d'Honoré de Balzac
Ferragus d'Honoré de Balzac
Ferragus d'Honoré de Balzac
Une femme, généreuse et belle comme un ange, soupçonnée d'adultère ; un jeune officier qui se lance dans la plus vaine et maladroite des enquêtes ; un agent de change égaré dans les affres de la passion ; une somme d'argent qu'on n'explique pas ; une société secrète (les Dévorants) dont les membres entendent exercer l'absolutisme de leur bon plaisir ; des duels, des assassinats, des suicides ; une évocation de Vidocq ; le tout sur un fond de ville monstre - Paris - gigantesque théâtre des fièvres de la Restauration : tout Balzac est déjà dans Ferragus qui apparaît comme l'une des étapes essentielles du grand œuvre, l'un des romans fondateurs de ce qui deviendra La Comédie humaine.
Ferragus d'Honoré de Balzac
L'interdiction d'Honoré de Balzac
L'interdiction d'Honoré de Balzac
La Comédie humaine - Études de moeurs. Troisième livre, Scènes de la vie parisienne - Tome II. Dixième volume de l'édition Furne 1842. Extrait : Le magistrat n'était pas le personnage le moins pittoresque au milieu de cette assemblée. Il avait sur la tête un bonnet de coton roussâtre. Comme il était sans cravate, son cou, rouge de froid et ridé, se dessinait nettement au-dessus du collet pelé de sa vieille robe de chambre. Sa figure fatiguée offrait l'expression à demi stupide que donne la préoccupation. Sa bouche, pareille à celle de tous ceux qui travaillent, s'était ramassée comme une bourse dont on a serré les cordons. Son front contracté semblait supporter le fardeau de toutes les confidences qui lui étaient faites?: il sentait, analysait et jugeait. Attentif autant qu'un prêteur à la petite semaine, ses yeux quittaient ses livres et ses renseignements pour pénétrer jusqu'au for intérieur des individus qu'il examinait avec la rapidité de vision par laquelle les avares expriment leurs inquiétudes. Debout derrière son maître, prêt à exécuter ses ordres, Lavienne faisait sans doute la police et accueillait les nouveaux venus en les encourageant contre leur propre honte. Quand le médecin parut, il se fit un mouvement sur les bancs. Lavienne tourna la tête et fut étrangement surpris de voir Bianchon.
L'interdiction d'Honoré de Balzac
La messe de l'athee d'Honoré de Balzac
La messe de l'athee d'Honoré de Balzac
Pourquoi le célèbre chirurgien Desplein, qui se dit athée, fait-il célébrer une messe quatre fois par an en l’église Saint-Sulpice ? On rencontre dans cette nouvelle le docteur Bianchon, familier de La Comédie humaine, présenté ici à ses débuts, alors qu’il est étudiant… « Desplein n’était pas dans le doute, il affirmait. Son athéisme pur et franc ressemblait à celui de beaucoup de savants, les meilleurs gens du monde, mais invinciblement athées, athées comme les gens religieux n’admettent pas qu’il puisse y avoir d’athées. [...] »
La messe de l'athee d'Honoré de Balzac
La derniere incarnation de vautrin d'Honoré de Balzac
La derniere incarnation de vautrin d'Honoré de Balzac
La Comédie humaine - Tome XVIII - Houssiaux, 1855. Extrait : Le crime et la folie ont quelque similitude. Voir les prisonniers de la Conciergerie au préau, ou voir des fous dans le jardin d'une maison de santé, c'est une même chose. Les uns et les autres se promènent en s'évitant, se jettent des regards au moins singuliers, atroces, selon leurs pensées du moment, jamais gais ni sérieux; car ils se connaissent ou ils se craignent. L'attente d'une condamnation, les remords, les anxiétés donnent aux promeneurs du préau l'air inquiet et hagard des fous. Les criminels consommés ont seuls une assurance qui ressemble à la tranquillité d'une vie honnête, à la sincérité d'une conscience pure.
La derniere incarnation de vautrin d'Honoré de Balzac
Un grand homme de province à Paris d'Honoré de Balzac
Un grand homme de province à Paris d'Honoré de Balzac
"Ni Lucien, ni madame de Bargeton, ni Gentil, ni Albertine, la femme de chambre, ne parlèrent jamais des événements de ce voyage ; mais il est à croire que la présence continuelle des gens le rendit fort maussade pour un amoureux qui s’attendait à tous les plaisirs d’un enlèvement. Lucien, qui allait en poste pour la première fois de sa vie, fut très-ébahi de voir semer sur la route d’Angoulême à Paris presque toute la somme qu’il destinait à sa vie d’une année. Comme les hommes qui unissent les grâces de l’enfance à la force du talent, il eut le tort d’exprimer ses naïfs étonnements à l’aspect des choses nouvelles pour lui. Un homme doit bien étudier une femme avant de lui laisser voir ses émotions et ses pensées comme elles se produisent. Une maîtresse aussi tendre que grande sourit aux enfantillages et les comprend ; mais pour peu qu’elle ait de la vanité, elle ne pardonne pas à son amant de s’être montré enfant, vain ou petit. Beaucoup de femmes portent une si grande exagération dans leur culte, qu’elles veulent toujours trouver un dieu dans leur idole ; tandis que celles qui aiment un homme pour lui-même avant de l’aimer pour elles, adorent ses petitesses autant que ses grandeurs. Lucien n’avait pas encore deviné que chez madame de Bargeton l’amour était greffé sur l’orgueil. Il eut le tort de ne pas s’expliquer certains sourires qui échappèrent à Louise durant ce voyage, quand, au lieu de les contenir, il se laissait aller à ses gentillesses de jeune rat sorti de son trou."
Un grand homme de province à Paris d'Honoré de Balzac
Un episode sous la terreur d'Honoré de Balzac
Un episode sous la terreur d'Honoré de Balzac
Un épisode sous la Terreur est une nouvelle d'Honoré de Balzac, parue en 1842 dans le Livre des Salons, sous le titre Une messe en 1793. En 1845, le texte prend son titre définitif aux éditions Chlendowski. Dans l'édition Furne de 1846 de la Comédie humaine, elle figure dans les Scènes de la vie politique avec un dédicace à Monsieur Guyonnet-Merville, avoué chez lequel Balzac avait fait son apprentissage de droit.
Un episode sous la terreur d'Honoré de Balzac
Pierre Grassou d'Honoré de Balzac
Pierre Grassou d'Honoré de Balzac
Dans le Paris de la première moitié du XIXe siècle, un jeune peintre, plutôt doué, choisit la voie d'un art commercial et rentable, plutôt que de vivre la bohème créatrice de ses amis artistes. L'occasion pour Balzac de jeter un regard plein d'humour sur la bourgeoisie parvenue et de s'interroger sur le statut de l'art à son époque. Pierre Grassou est-il un artiste digne de ce nom ? Un texte qui ouvre sur l'histoire des arts : la représentation de l'artiste au XIXe.
Pierre Grassou d'Honoré de Balzac
Petites misères de la vie conjugale d'Honoré de Balzac
Petites misères de la vie conjugale d'Honoré de Balzac
Balzac, presque en vacances, se promène en observateur amusé dans l’intimité des couples : dans cette suite de saynètes sur la vie conjugale, comparables aux caricatures de Daumier, il porte à son apogée le genre des « physiologies » (petits livres, généralement illustrés, qui proposent des études de mœurs traitées avec légèreté et humour). Ici, quand Balzac décrit un tapis, il se contente d’un coup de plume : « le fond est en velours bleu, noir ou rouge, la couleur est, comme vous le verrez, parfaitement indifférente. » Car l’essentiel est de saisir sur le vif quelque chose de pittoresque, qui montre les petites mesquineries et les grandes déceptions du mariage bourgeois – tout en gardant toujours un rire généreux. C’est ainsi que Balzac met en scène deux types humains : d’un côté, Adolphe, l’homme bourgeois, se signale par une aridité mentale désespérante ; de l’autre, la femme (Caroline) est réduite à être l’un des « plus jolis joujoux que l’industrie sociale ait inventés ». Ensemble, les jeunes époux vont suivre pas à pas le chemin qui mène de la promesse de bonheur… aux « misères » du mariage. Car entre eux, les époux ne cessent jamais de faire l’expérience de l’incompréhension. Balzac, lui, se contente de les trahir à chaque page, et l’équivoque du narrateur (à défaut d’impartialité) lui permet de pouvoir délicieusement compter les points dans la guerre des sexes.
Petites misères de la vie conjugale d'Honoré de Balzac