Rapport sur les premières éditions: 2018 - Espace public: terrain de jeu culturel? 2019 - Culture durable: se réinventer pour grandir? 2020 - Institutions culturelles: nouvelle génération La publication «Journée de la culture» permet de conserver une trace des démarches participatives des trois premières éditions et de tirer des enseignements pour le développement de la culture en général, en sus des projets concrets réalisés au niveau local. Elle regroupe les réflexions menées par 400 participant·es autour de l’art dans l’espace public, de la durabilité voire la surproduction culturelle, ainsi que des institutions culturelles nouvelle génération. Prochaine édition 28.02.2023: 2023 - L’Humain au centre, https://www.ville-fribourg.ch/agenda/journee-de-la-culture-2023

Pour interroger au-delà des idées reçues les mécanismes d’évaporation et l’effet de plafond de verre dans les carrières féminines, l’association HF Île-de-France a commandé à Raphaëlle Doyon, chargée d’étude, une enquête sur les parcours de comédiennes et metteuses en scènes. Objectif: comprendre les raisons pour lesquelles les femmes, qui forment un vivier important dans les formations et sur le marché du travail, sont sous-représentées dans les postes à responsabilités. Extrait de la préface de Marie Buscatto: "Depuis une vingtaine d’années, les recherches scientifiques menées afin de mieux comprendre les fortes inégalités entre femmes et hommes à l’œuvre dans les mondes de l’art occidentaux contemporains – musique, théâtre, arts visuels, cinéma, danse, cirque ou littérature - ont largement prouvé les deux constats majeurs suivants. D’une part, que les mondes de l’art soient «masculins» - jazz, direction d’orchestre, cirque ou réalisation de cinéma -, qu’ils soient plutôt mixtes – littérature, musique classique ou arts visuels -, ou qu’ils soient «féminins» - théâtre ou danse -, les hommes artistes sont toujours avantagés comparativement à leurs collègues femmes artistes, et ce aux différents stades de la trajectoire professionnelle – formation, entrée, maintien ou reconnaissance. D’autre part, aussi bien les mécanismes sociaux expliquant les obstacles mis sur le chemin des trajectoires des femmes artistes que les ressources que certaines d’entre elles réussissent à mobiliser pour s’en sortir « quand même » sont multiples et se cumulent dans le temps, chaque monde de l’art ayant ses spécificités propres en lien avec son mode de fonctionnement et ses principes de valorisation des artistes et des œuvres d’art (Buscatto, 2018). Dans le prolongement de ces diverses recherches empiriques concordantes, l’enquête menée par Raphaëlle Doyon sur les trajectoires de femmes comédiennes et metteures en scène de moins de 40 ans évoluant en France enrichit ces analyses tout en mettant l’accent avec finesse sur les spécificités du monde théâtral français. Cette préface me donne ainsi l’occasion de revenir sur les points saillants des résultats présentés dans cet ouvrage et de leur grande utilité pour ceux et celles qui désirent réduire les inégalités criantes observées entre femmes et hommes dans le théâtre français, et ce dès leurs premiers pas dans les formations professionnelles." Résumé: http://www.hf-idf.org/wp-content/uploads/Flyer_etude_trajectoires_pro-artistes_femmes1.pdf

Méthodes et techniques de médiation à l’usage des médiateurs de musées et du patrimoine

Pourquoi coopérer est-il un acte culturel ? La coopération peut-elle sauver les politiques culturelles ? Comment coopérer davantage ? Podcasts, verbatims, articles et vidéos ont été rassemblés dans un pdf interactif pour composer les Actes des Assises DAC 2019 produits par la FNADAC et l’OPC. Des travaux qui éclairent les réalités auxquelles le secteur culturel est confronté aujourd’hui. Coopération et solidarité sont, en effet, plus que jamais, des thèmes d’actualité au regard de la crise que traverse le secteur culturel. http://www.observatoire-culture.net/rep-edito/ido-455/la_cooperation_peut_elle_sauver_les_politiques_culturelles_les_actes_des_assises_dac_2019_plus_que_jamais_d_actualite.html

En 2019, plus de sept personnes sur dix ont visité des monuments, assisté à des concerts ou fréquenté des musées, et deux tiers de la population pratiquaient une activité artistique en amateur. Malgré la progression des supports musicaux numériques et du livre électronique, on observe une grande stabilité tant pour l’écoute de musique dans la sphère privée que pour la lecture. La fréquentation des festivals a augmenté de presque 10 points de pourcentage par rapport à 2014. https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/culture-medias-societe-information-sport/culture.gnpdetail.2020-0424.html & https://www.rts.ch/info/culture/11855736-entre-2014-et-2019-lappetit-des-suisses-pour-la-culture-na-pas-diminue.html

Après plusieurs décennies de décentralisation et de développement, les politiques publiques en faveur des arts et de la culture sont aujourd’hui confrontées à d’importantes évolutions sociétales, à des changements institutionnels liés notamment aux réformes territoriales, à des difficultés majeures de financement… En quoi l’observation de l’effort public, des nouveaux modèles économiques, de l’emploi et des coopérations territoriales peut-elle donner aux élus et aux responsables publics, aux acteurs et à la société civile, des atouts pour l’élaboration de politiques culturelles adaptées aux enjeux actuels ? Cette rencontre propose d’examiner la situation et les perspectives des politiques culturelles territoriales en s’appuyant sur les résultats d’enquêtes et de travaux nationaux et territoriaux.

En juin 2018, une rencontre a été organisée entre une partie de l’exécutif de la ville de La Chaux‐de‐Fonds et l’Association Capitale culturelle suisse. Cette rencontre a été proposée par l’Association Capitale culturelle Suisse, car, pour ses membres, la ville de La Chaux‐de‐Fonds pourrait, à l’instar de certains exemples européens, bénéficier de l’obtention du titre de capitale culturelle. En effet, il semblerait que la ville peine à se défaire d’une image parfois négative, à valoriser la richesse de son terreau culturel ou encore à attirer des visiteurs de l’extérieur. Un tel label pourrait aider, dans une logique processuelle, à rénover l’image de la ville et à mobiliser les forces de son territoire autour d’un projet commun. Avant de poursuivre d’éventuelles démarches, l’exécutif de La Chaux‐de‐Fonds et l’Association Capitale culturelle suisse ont convenu de la nécessité de tester cette idée à l’aide d’une étude, confiée à l’Institut du Management des Villes et du Territoire (IMVT) de la Haute école de gestion Arc, permettant la prise d’une décision de principe quant à la poursuite ou non d’un processus attribuant le titre de Capitale culturelle suisse à la ville de La Chaux‐de‐Fonds.