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Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) parle beaucoup du bâtiment
Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) parle beaucoup du bâtiment
Le PNACC et le bâtiment ? Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) parle beaucoup du bâtiment. Difficile d’en faire un seul post mais on peut noter en introduction : ❝ Enfin, l’impact d’un réchauffement à + 4 °C n’est pas limité à des variations de températures. Ce réchauffement va affecter l’ensemble des équilibres naturels de notre pays et avoir des conséquences environnementales dont beaucoup sont encore imprévisibles. Le principal impact de ces évolutions climatiques sera par exemple la modification du cycle de l’eau. ❞ ❝ Co-bénéfices : Privilégier les mesures permettant à la fois l’adaptation, l’atténuation, la protection de la biodiversité et la non-détérioration des écosystèmes ❞ Voici une liste non exhaustive des points d’attention  : MESURE 5 : Protéger la population des désordres sur les bâtiments liés au retrait-gonflement des argiles ▶️ MESURE 9 : Adapter les logements au risque de fortes chaleurs MESURE 10 : Déployer à grande échelle les technologies de froid renouvelable MESURE 12 : Un Etat exemplaire (dans ses bâtiments) MESURE 13 : Renaturer les villes pour améliorer leur résilience face au changement climatique MESURE 21 : Préserver la ressource en eau MESURE 28 : Assurer la continuité de l’enseignement scolaire MESURE 35 sur le Tourisme : parc immobilier en montagne MESURE 44 : Protéger notre patrimoine (gros sujet) Si on regarde uniquement les fortes chaleurs, il y a 4 grandes actions : 1. Améliorer la connaissance de la performance du parc de bâtiments vis-à-vis du confort d’été 2. Rénover les logements pour les adapter au changement climatique et les préparer au climat de demain 3. Améliorer l’adaptation au changement climatique des logements neufs 4. Sensibiliser le grand public et les professionnels à la nécessité d’adapter les logements au climat futur et promouvoir les bons gestes face aux vagues de chaleur On peut noter : 1.1 - Mener une étude interministérielle de terrain permettant de mesurer le confort d’été dans les bâtiments neufs et existants 1.2. - Mener des évaluations multi-critères sur certaines technologies favorables au confort estival 1.3. - Produire des scénarios de données météorologiques prospectifs intégrant l’évolution du climat futur en cohérence avec la TRACC (résultat en 2025 !!) 2.1. - Concernant la réglementation 2.1.1 - Améliorer l’indicateur d’évaluation du confort d’été dans le DPE dans l’Hexagone 2.1.2 – Etudier l’intégration à terme des critères de confort d’été à la définition d’une rénovation performante Dans l’action 3 : - Des éléments sur la consommation en eau potable seront intégrés dans la réglementation environnementale pour les bâtiments neufs soumis à la RE2020. - une décision pourra être prise quant à l’opportunité d’ajuster la RE2020 pour adapter le cas échéant les dispositions sur le confort d’été dans les logements neufs. A lire par ici ➜ https://lnkd.in/emDGQ4qW
Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) parle beaucoup du bâtiment
carte les villes qui ont servi de base à l’élaboration des fichiers météo de la RE2020
carte les villes qui ont servi de base à l’élaboration des fichiers météo de la RE2020
Faire des études de confort avec la RE2020 ? Peut-on étudier le confort avec la RE2020 ? Bien évidemment oui, surtout que le nouvel indicateur de confort DH est plutôt bien pensé. Notez quand même que le seuil réglementaire de 1250 °Ch est trop élevé (hors zone H3) et qu’il faut vraiment viser plus bas (350 °Ch ?). Cela dit une limite que l’on n’a pas forcément en tête c’est que pour simplifier le calcul et la comparaison, la France est divisée en 8 zones thermiques seulement. Si cette idée est relativement pertinente pour l’énergie, pour le confort, c’est une autre histoire. Pour mieux comprendre je vous mets dans cette carte les villes qui ont servi de base à l’élaboration des fichiers météo de la RE2020, à savoir par exemple Rennes pour H2a. On peut alors remarquer qu’un point important de la RE2020, c’est l’absence de la prise en compte de l’îlot de chaleur urbain, qui fait qu’entre la station de Trappes par exemple et Paris il peut facilement y avoir 5 à 6 degrés d’écarts (cela peut aller jusqu’à 10°C dans le pire des cas). On notera à l’inverse, en fonction de l’emplacement de la station météo de Rennes, il pourrait y avoir un contre-exemple. ▶️ Bref oui au confort dans la RE2020 tant qu’on connait ses limites Cartographie bioclimatique de la France (RE2020 VS régions réelles) ➜ https://lnkd.in/e8AeY_bE Données météo de la RE2020 ➜ https://lnkd.in/efNCn7sJ Nos Villes à 50°C (NV50) et Hub des prescripteurs bas carbone #teamneutralite #teamarchi | 13 commentaires sur LinkedIn
carte les villes qui ont servi de base à l’élaboration des fichiers météo de la RE2020