Tout&Rien

Comprendre la température dans les sols c’est très simple avec cette animation. En haut du graphique, la température du sol qui évolue entre -10°C et 30°C et plus on descend plus la température se stabilise (oscille moins) vers 13°C (ce que j'ai pu tester ce weekend dans la mine bleue d'ardoise à -126m).

[Nostalgie] mon passage dans l’ingénierie environnementale Aller, je reprends le principe de la nostalgie de Christophe avec le moment où, après 13 ans dans l’architecture je suis passé dans l’ingénierie environnementale. Le tout en 2 images, dont la toute première de moi « publiée », non ce n’était pas les honneurs du Moniteur, mais l’ARCHISTORM Hors-série sur SBBT Architecture. Après des années à imaginer des projets toujours avec une approche technique (remarquez Grasshopper dont j’ai testé les toutes premières versions) j’ai commencé à trouver que l’on pouvait tenter de créer des projets environnementaux, ici un tout dernier test de façade optimisée par rapport aux ombres portées (avec Ecotect !). Et donc 2013, l’année de sortie du magazine c’est aussi l’année où je suis passé chez Elioth, by Egis pour apprendre le métier que je n’ai plus vraiment quitté depuis. Un bouleversement radical donc pour quelqu’un qui voulait être architecte depuis la 5ème mais dont l’ambition était de comprendre dans le détail les choses. J’ai découvert qu’il existait un monde entre l’architecture habituelle (quoique les projets sur lesquels je bossais n’étaient pas si habituels que ça) et ce qu’il faudrait faire pour respecter la planète. J'ai découvert qu'on pouvait mettre des chiffres et des explications précises sur des questions complexes. Mon travail qui était déjà assez prenant est devenu bien plus qu’un simple métier. 12 ans après, est-ce que j’ai changé ? Peut-être pas tant que ça car j’aime toujours autant saisir le fond des choses pour en faire découvrir les grands principes, j’aime toujours autant partager et expliquer simplement la technique. Et puis l'importance de faire émerger une nouvelle architecture est encore plus d'actualité et ma responsabilité encore plus grande. Prochaine grande étape dans 8 ans quand j’aurais fait 10 ans de consulting 😉 Poke Isabelle MARANDET Valerie Lebrun Sophie Berthelier et toute l'équipe archi de l'époque et puis Raphaël Ménard et Félix Pouchain pour la chance d'être arrivé à Montreuil. La nostalgie de Christophe ➜ https://lnkd.in/eJmvzWjS

Comment vont nos forêts ? Comme chaque année on a un super inventaire dont je vais tirer quelques phrases et chiffres à commencer par le mot d’introduction : ❝ Les résultats présentés ici témoignent des transformations à l’oeuvre dans nos écosystèmes forestiers, avec notamment la poursuite de la hausse de la mortalité des arbres, qui atteint maintenant +125 % par rapport à la décennie précédente. Les stocks de bois et de carbone présents en forêt continuent cependant de croître, à un rythme qui semble se stabiliser après avoir ralenti pendant plusieurs années. ❞ La forêt en France hexagonale et Corse couvre 17,6 millions d’hectares, soit 32 % du territoire. Les trois quarts de la forêt (13,2 millions d’hectares) appartiennent à des propriétaires privés. La surface forestière a donc augmenté de 3,4 millions d’hectares depuis [1985] […] se traduit également par une forte progression du stock de bois. Le volume de bois mort sur pied de plus de cinq ans est stable [mais pas] celui des arbres morts depuis moins de cinq ans. En effet, ce dernier a doublé au cours de la dernière décennie En France, le volume annuel des prélèvements est en moyenne de 51,7 millions de mètres cubes (Mm³/an). Ces chiffres à comparer à la production biologique « nette », qui contribue in fine, avec les prélèvements, à l’évolution du stock de bois vivant, est donc de 71,0 Mm³/an [MAIS…] en diminution significative comparée à la période 2005-2013 En France, le bilan des flux de bois est en moyenne de + 19,3 millions de mètres cubes (Mm3/an) sur la période 2015-2023. Il se répartit en + 17,2 Mm3/an pour les feuillus et + 2,1 Mm3/an pour les conifères. ⚠️ Sur la période 2015-2023, le bilan [du stock carbone] s’établit en moyenne à 39 millions de tonnes de CO2 séquestrées par an [mais depuis quelques années un ralentissement notable avec presque une division par 2 sur la précédente période] ▶️ Difficile de conclure en bien ou mal. Ce qui se passe sur la dernière période n’est pas hyper réjouissant mais le bilan n’est pas complètement noir. L’enjeu pour le bâtiment c’est d’utiliser bien mieux/plus les feuillus. A l'échelle internationale ce n'est clairement pas aussi mitigé voir par exemple la dernière étude qui montre que les forêts tropicales d'Australie ne sont plus un puits de carbone mais émettent du CO2. L’inventaire 2025 ➜ https://lnkd.in/erXQk3Uf Une partie des cartographie accessibles directement en ligne ➜ https://lnkd.in/eXKJAzgn Toutes les cartographies ➜ https://lnkd.in/eM4Ax2xa

Comme d’habitude, je trouve que la répartition des émissions territoriales de GES par secteur proposée dans le dernier rapport du Haut conseil pour le climat est au mieux un peu trompeuse voire un peu fausse.

C’est le titre du dernier rapport annuel grand public du Haut conseil pour le climat. ❝ permet d’appréhender le retard pris par la France en matière de décarbonation ❞

Global Alliance for Buildings and Construction (GlobalABC) les bâtiments presque zéro émission : Definition and principles for Near-Zero Emission and Resilient Buildings (NZERBs)

Oui photovoltaïque (PV) + toiture végétalisée c’est ❝ possible de combiner les deux et, ainsi, de conjuguer leurs béné­fices écosystémiques et énergétiques ❞ et c’est cette association qu’on appelle souvent toiture biosolaire.

Le verre : Laisser passer la lumière, bloquer la chaleur Le verre a un double enjeu, on veut qu’il laisse passer le plus de lumière possible et le moins de chaleur possible. Ce double enjeu est lié au fait que l’énergie de la lumière est sur toutes ses longueurs d’onde, y compris celles invisibles à l’œil. La moitié de l’énergie solaire vient ainsi de l’infrarouge et un peu seulement de l’ultraviolet. On pourrait donc imaginer un verre qui bloque tout l’infrarouge mais laisse passer 100% du visible. Évidemment c'est plus subtil que ça. Et comme d’un côté on parle de chaleur et de l’autre de lumière visible il y a 2 grandes caractéristiques, le facteur solaire (FS) pour la chaleur et la transmission lumineuse (TL) pour la lumière. C’est surtout le FS que l’on veut moduler en fonction de l’été ou de l’hiver, là où on aimerait maximiser la TL en permanence. Le schéma en dessous résume très bien tout cela ▶️ Le vitrage ce n’est pas simplement un simple/ double / triple vitrage mais aussi des caractéristiques spécifiques à choisir précisément ! Une explication par Energie+ .be ➜ https://lnkd.in/eiR8DVhr Et une autre par Immoblade ➜ https://lnkd.in/eYhrXtiE Nos Villes à 50°C (NV50)| 19 commentaires sur LinkedIn

Toujours les mêmes titres d’un état des lieux : ❝ Cette baisse de 0,8 %, est « très en deçà du rythme nécessaire pour atteindre les objectifs de la période 2022-2030, fixés à environ − 5 % par an », estiment les experts du Citepa. ❞

Unpopular opinion : Finalement elle n’est pas si mal la vidéo de Saint-Gobain avec François Gemenne Oui, et si je n'aime pas la forme, je vous propose de parler du fond du discours.

Voir le climat (et le changement climatique) Climate pulse a eu le droit à une belle mise à jour

Saviez-vous que nous sommes en climat tempéré (C), plutôt humide sans saison sèche (f) avec des étés tempéré (b) qu’on peut appeler océanique. C’est la classification de Köppen

Je ne sais pas s’il est besoin de revenir dessus mais voilà, une 7ème limite qui a dépassé la limite basse (pour faire simple on est passé de vert à orange).

(Evénements, Renodays 2025)

La chaleur vient des fenêtres au cas où cela ne serait pas clair ! Se protéger des surchauffes c'est se protéger du rayonnement solaire.

Le dernier rapport de European Environment Agency est un bon rappel des connaissances actuelles sur l’Europe "la connaissance au service de la résilience, de la prospérité et de la durabilité"

Pensée du jour : ❝ Si nous ne faisons pas l'impossible (pour la transition socio-écologique) alors nous ferons face à l'impensable (un monde a +3°C) ❞ Grégoire Wallenborn dans le podcast Exergie du 8 septembre citant et complétant Murray Bookchin A écouter par là ➜ https://lnkd.in/e4tYvQ-U

Dernier message du HUB (il pourrait y en avoir d’autres mais je vous laisse découvrir le webinaire), on a vu que la norme +A2 fait augmenter une ACV. Faiblement certes, mais augmenter quand même.

Hier je pointais 2 écueils de la décarbonation des bâtiments (réemploi et calcul) mais on peut en rajouter un.

Déjà les efforts de décarbonation sont autant sur l'énergie que sur la matière, tout se décarbone. Peut-être le plus flagrant c’est la disparition des fossiles

On est passé, si vous vous souvenez, d’environ 1 tCO2e/m² de logement collectif construit sur 50 ans, dont les 2/3 étaient l’impact des composants (de la matière) à 800 kgCO2e/m² dont les 3/4 sont les matériaux.

1 Qu’est-ce que la surchauffe ? 2 Quelles en sont les causes ? 3 Quels en sont les impacts ? ...

L’îlot de chaleur urbain creuse les inégalités climatiques entre les pays ! Oui dit comme ça c’est violent mais c’est une étude qui le dit. Elle démontre que l’intensification de l’effet d’îlot de chaleur urbain n’affecte pas uniformément les pays. Les pays à faible et moyen revenu subissent une augmentation plus marquée de l’intensité thermique urbaine...

◾️ Bâtiments universitaires d'enseignement et de recherche ◾️ Hôtels ◾️ Établissements d'accueil de la petite enfance ◾️ Restaurants ◾️ Commerces ◾️ Vestiaires ◾️ Établissements sanitaires avec hébergements ◾️ Établissements de santé ◾️ Aérogares ◾️ Bâtiments à usage industriel et artisanal ◾️ Établissements sportifs

Pour un matériau, on appelle albédo (ou solar reflectance en anglais) le pourcentage de rayonnement (solaire dans ce cas) incident réfléchi.

l’idée qu’Alexandre Moronnoz : L’Inhalator qu’il avait imaginé est un ❝ objet urbain partagé, d’inhalation et de rafraîchissement, à la fois fontaine à air iodé et paroi climatique ❞.

Îlot de chaleur urbain de surface (SUHI) qui, outre l'étude des différences de température de surface entre les zones urbaines et rurales, traite également de la variabilité temporelle.

La moitié des mesures vise à enlever toute les contraintes carbone (et autres) de la RE2020. Trois bonnes nouvelles malgré tout, mais seulement si elles sont bien traitées

Indicateur qui prend en compte à la fois l’albédo et l’émissivité c’est le SRI (Solar Reflectance Index ou Indice de réflectance solaire) qu’on pourrait définir par la manière dont une surface donnée reste froide sous l’exposition à la lumière du soleil.

Connaissez-vous les mécanismes de formation de l’ICU ? On connaît maintenant bien les îlots de chaleur urbain (ICU), mais savez-vous comment ils se forment, au-delà de dire que c’est en ville ? Et bien voici une petite explication. ❝ Le phénomène d’ICU résulte de la modification des échanges thermiques (conductifs, convectifs et radiatifs) en ville par rapport à une zone naturelle. Il s’explique par la morphologie urbaine, les propriétés des matériaux urbains, le manque de sols perméables et d’espaces verts, et les activités humaines. ❞ Les 4 mécanismes sont : ➊ Le piégeage radiatif (C’est LE paramètre) : La forme tridimensionnelle d’une rue piège plus ou moins le rayonnement solaire (à l’inverse la nuit un espace ouvert relâche plus d’énergie). Notez que c’est aussi lié à la matérialité des sols et façades (l’inertie/albédo). ➋ Le manque d’évapotranspiration : Les zones rurales, les végétaux mobilisent de l’eau et évapotranspirent ce qui limite l’élévation de température. Beaucoup moins en ville. ➌ Obstruction vent : Ça a surtout des implications sur la qualité de l'air plutôt que sur la chaleur elle-même mais l’idée c’est bien que le vent puisse évacuer la chaleur et améliorer la sensation de confort. ➍ Rejet chaleur anthropique : Ce sont les rejets de notre chaleur en lien avec l’énergie que l’on consomme, les moteurs thermiques, la climatisation ou toute forme d’énergie. C’est lié à la densité des villes. ▶️ Si la forme est compliquée à changer les 3 grands leviers sont les matériaux, la végétalisation et nos rejets. Super schéma dans Adaptaville : la surchauffe urbaine : notions et démarches ➜ https://lnkd.in/enCTJD3A